Au secours ! On m’a demandé mes prétentions salariales au premier appel, et j’ai donné un montant inférieur au marché !

Pas de panique, cela peut se résoudre facilement.

Lorsque cela est possible, négociez un pourcentage plutôt qu’un montant : 5 % de plus, ce n’est rien… à l’embauche.

Tout d’abord, si on vous demande d’entrée vos prétentions, il est préférable de donner un montant mensuel, plus simple à renégocier par la suite.
Vous avez de multiples moyens de justifier une réévaluation. Voici quelques arguments :
  • Vous ne saviez pas où était située l’entreprise lorsqu’on vous a demandé vos prétentions, et cela entraine des frais de déplacement supplémentaires…
  • Vous avez donné un montant mensuel brut, et la société paie sur 12 mois : vous pouvez indiquez que vous pensiez que la société payait sur 13 mois… Certains prétendent même avoir donné un montant net !
  • Si la société veut intégrer une clause de mobilité ou de non-concurrence, vous pouvez indiquer que cela vous pose un problème moral et financier.
  • Enfin, vous pouvez indiquer que vous aviez des avantages que vous perdez et demander à ce qu’ils soient valorisés. Cela va du café gratuit à la voiture de fonction en passant par l’intéressement ou les actions gratuites.
In fine, vous pouvez toujours indiquer que votre situation professionnelle a évolué.
D’une manière générale, tous les éléments dont vous n’aviez pas connaissance lors de la prise de contact peuvent être utilisés pour réévaluer vos prétentions salariales.

Cadre expérimenté : 5 qualités à mettre en avant face aux Millénials

L’arrivée des « Millennials » dans l’entreprise entraîne une fracture générationnelle dans laquelle les cadres expérimentés ont plus d’une carte à jouer.

Alors, quelles qualités mettre en avant en entretien face aux Millénials ?

Tout d’abord, autant oublier l’adaptabilité, la connaissance des nouvelles technologies ou vos capacités multitâche : les Millénials excellent dans ces domaines !

Vous pouvez privilégier plutôt :

  • Votre connaissance du secteur. Avec 10 ans d’expérience ou plus, vous pouvez vous positionner comme un expert de votre secteur d’activité : vous maîtrisez son évolution, vous disposez d’un carnet d’adresse, voire connaissez les leaders d’opinion.
  • Votre pragmatisme et votre orientation résultat. Vous avez le recul pour savoir comment l’entreprise résiste à un départ ou à la fermeture d’un site, que la santé de l’organisation est prioritaire, même si cela impose de délocaliser et de déménager dans des locaux moins prestigieux.
  • Votre capacité à composer. Vous savez qu’une décision est prise en commun, que les pouvoirs sont partagés et que rien n’est jamais parfait… Vous savez aussi qu’on ne fait pas table rase du passé et que le changement doit se faire dans la continuité.
  • Votre maturité. Vous êtes face à un problème bloquant ? Vous savez rester zen, votre expérience vous permet justement d’analyser la situation et d’apporter des solutions.
  • Votre habileté à communiquer et à résoudre les conflits. Les espaces d’échange virtuels sont très pratiques, mais vous savez très bien qu’organiser un déjeuner est souvent beaucoup plus efficace !

Quelles sont vos qualités et vos défauts ? C’est pourtant simple !

S’il existait une seule question dont les candidats devraient se méfier, il est probable que le sempiternel  » citez-moi vos qualités et vos défauts  » remporterait, haut la main, la palme d’or.

Contrairement à ce que certains pensent, la question n’est ni anodine, ni idiote. Bien au contraire.

Le plus étonnant est qu’aucun livre et à notre connaissance aucun site web ne se soit fendu d’une explication intelligente… oubli que nous réparons aujourd’hui !

La réaction « classique » des candidats

La plupart des candidats trouvent la question stupide, et ils ont raison : elle l’est, stupide, et même tellement qu’elle les déstabilise totalement. Un jour, un candidat m’a répondu : « question idiote, réponse idiote ». Avait-il tord ? Je ne sais pas, ou plutôt, si, je sais, j’avoue : ce n’est pas une question idiote, c’est même la moins idiote de toutes, puisque c’est moi qui la pose.

La preuve : elle dérange tout le monde, de la secrétaire à la pédégère, et fait basculer beaucoup de candidats dans le camp des recalés.

L’erreur capitale ou comment s’auto-éliminer

La plupart des candidats que je reçois, jeunes ou vieux, ont, un jour, lu un guide de l’entretien d’embauche et citent des qualités professionnelles et des défauts personnels, c’est à dire n’ayant pas d’impact professionnel. Cela me fait bien rigoler, mais « je ne sais pas choisir mes vêtements » ou « je suis gourmand », je l’entends plusieurs fois par jour !
Moi aussi je suis gourmande, vous vous en foutez, hein ?

Le défaut pardonné (?) car le candidat « se soigne »

La deuxième catégorie est intéressante aussi, et c’est celle des « je me soigne ». Elle est redoutable car elle regroupe tous les candidats sûrs d’eux, et je ne compte plus les distraits qui « notent tout sur leur cahier », les nuls en maths qui ont « toujours une calculatrice avec eux », ou le désordonné qui se « force à ranger ».

Moi, je ne pardonne pas, je saque, car, comme beaucoup de recruteurs, pour sélectionner, eh ben, il faut bien que je sois vicieuse…

Le (vrai) défaut utilisé qui explique le parcours professionnel

Moi j’ai un gros défaut : je suis nulle en maths…, et c’est bien pour cela que je fais du recrutement, tiens ! Ca vous en bouche un coin ? Et pourtant c’est la vérité, je ne veux pas chercher à me faire pardonner, c’est ainsi, et c’est tout : j’assume, et j’utilise. Incroyable mais vrai, j’ose le dire.

Et j’ai un autre défaut, je veux qu’on me dise la vérité : c’est pour cela que je fais du recrutement, et mon détecteur de sornettes fonctionne en permanence. Alors, arrêtez de vouloir me faire gober n’importe quoi…

Alors, si nous nous rencontrons, ou si vous rencontrez un autre recruteur dans mon genre (attention, nous sommes de plus en plus nombreux !) réfléchissez à ces vrais défauts, ceux qui vous ont façonnés, ce sont les seuls qui auront quelconque intérêt pour le recruteur.

 

Sylvie Korn pratique le recrutement depuis 17 ans dans le secteur audiovisuel

Un recruteur a consulté mon profil LinkedIn !

Quand un recruteur consulte votre profil sur LinkedIn ou votre CV dans une CVthèque, vous êtes en général alerté qu’une personne a consulté votre profil. Si vous disposez d’un abonnement « premium », vous pouvez même savoir précisément qui a consulté votre profil.

Dans tous les cas, vous pouvez tirer de nombreux enseignements des informations collectées.

Première étape, qualifier le contact :

Identifier l’entreprise/le cabinet, la fonction de l’interlocuteur, et éventuellement son nom
repérer d’autres profils de l’entreprise accessibles via votre réseau.

Si possible, vous pouvez bien sûr consulter directement la page de votre contact.

Deuxième étape, étudier l’entreprise :

Cerner les besoins de l’entreprise : offres d’emploi, revue de presse et site institutionnel constituent d’excellentes sources d’information.

Troisième étape, activer votre réseau :

Une fois que vous avez repéré d’autres profils de l’entreprise accessibles via votre réseau, vous pouvez très simplement les contacter en leur donnant les informations sur la personne qui a consulté votre profil et en leur demandant si « par hasard » ils sont à l’origine du contact (précisez bien que cela ne vous dérange pas !)

Autre solution, vous pouvez directement les remercier pour la mise en relation, car même s’ils ne sont pas à l’origine du contact, ils auraient pu l’être…

 

 

Le truc de CVfirst : 
Vous pouvez très facilement « solliciter » des contact qualifiés via LinkedIn : il vous suffit de consulter les profils qui vous intéressent en mode public (cette option se situe dans les paramètres de sécurité). Les utilisateurs actifs seront alors alertés que leur profil a été consulté et regarderont votre profil en retour. Il ne vous reste plus qu’à commencer le processus à la première étape, en qualifiant le contact.

 

MH/CVfirst

Dirigeants et Managers expérimentés : Comment démontrer que vous êtes compatible génération Z (génération C) ?

Une question de management…

La question est loin d’être anodine : manager et surtout motiver la génération Z ne s’improvise pas.

Quelles sont les bases du problème ?

Tout d’abord, l’objectif de la génération Z (« Travailler mieux / Vivre plus ») impose à l’entreprise de nouvelles règles qu’on peut résumer en trois mots : projet, budget, autonomie.

L’objectif du dirigeant est de recruter des gens exceptionnels, de leur donner les moyens d’agir, et d’imposer la liberté d’expression pour que chacun soit acteur de l’évolution de l’entreprise.

En d’autres terme, on demande au management de :

  • mettre les salariés en confiance,
  • promouvoir le principe de subsidiarité,
  • accepter de faire confiance.

Ce modèle débouche potentiellement sur le modèle de l’entreprise libérée.

Il revient alors au cadre expérimenté de démontrer son adaptabilité au modèle.

Comment (pré)détecter une entreprise axée « génération Z » ?

La localisation et les locaux ainsi que le mobilier sont en général un bon indicateur. Sans aller jusqu’à la caricature type baby-foot, l’attention portée aux locaux constituent un excellent baromètre, tous comme le dress-code que s’imposent les salariés.

Plus directement, la communication RH est un excellent indice : par exemple, une entreprise qui communique sur des sites comme welcometothejungle.co sera à ranger dans cette catégorie.

Quel est votre eNPS ?

Heureusement, le manager dispose que quelques questions magiques pour montrer sa compatibilité avec ce type d’entreprise.

Face à un RH, demander le eNPS (Employee Net Promoter Score) est la première démonstration de l’intérêt du manager pour la génération Z. En effet, la capacité d’un employeur à être recommandé par ses salariés est un indicateur dont ces entreprises raffolent.

Si on vous annonce un chiffre négatif, pas d’affolement : c’est normal ! De nombreuses entreprises ont un eNPS négatif. Elles n’ont peut-être tout simplement pas le besoin de recruter des « jeunes candidats exceptionnels ».

Un chiffre est élevé (>20) est généralement le signe que l’entreprise apporte une grande valeur à ses jeunes salariés et qu’il vous appartient alors de prouver votre comptabilité.

Autre indice, l’utilisation de Supermood ou OfficeVibe, outils ayant pour ambition de « rendre les salariés heureux et motivés » est là aussi un bon indicateur. Plus généralement, vous pouvez demander quels outils l’entreprise à mis en place pour mesurer l’engagement des salariés.

Vous êtes compatible ? Alors, comment se faire repérer par ces entreprises ?

C’est là, malheureusement, qu’on atteint les limites du système. Les recrutements de ces « personnes exceptionnelles » et de leur managers dans ces « entreprises exceptionnelles » restent extrêmement classiques !

On pourrait s’attendre à des méthodes novatrices… mais non. Rien de tout cela.

Nous avons interrogé plusieurs dizaines d’entreprises… On trouve des petites annonces, des recherches dans les profils LinkedIn, des chasseurs de têtes, et c’est à peu près tout…

Alors bien sûr, comme d’habitude, on évitera à tout prix d’envoyer une candidature avec une photo ne respectant pas le dress-code de l’entreprise (dans le doute, il vaut toujours mieux éviter la photo trop BCBG !), on soignera son profil LinkedIn et on montrera sa maîtrise de la technologie mais, au-delà de ces règles de bon sens, l’approche pour se faire repérer reste exactement la même.

FP / CVfirst

 

Que révèlent ces petits riens que vous emmenez (ou pas) en entretien d’embauche ?

J’adore observer les candidats, c’est plus efficace pour les connaitre que de leur poser des questions. Et, parfois, je les force à vider leur sac (au sens propre). Petit tour d’horizon des découvertes liées aux petits objets…

Vous pouvez me montrer vos diplômes ?

Ce n’est pas tant les diplômes qui m’intéressent que la manière dont ils sont rangés et la réaction du candidat.

Car, bien évidemment, si j’ai besoin de contrôler un diplôme je le fais en amont de l’entretien. La feuille volante perdue dans la serviette ou le lutin soigneusement organisé correspondent à deux types de candidats et à deux types de postes différents.

Si le candidat assure être organisé, cette organisation doit être prouvée en entretien !

D’autres vous présentent un dossier complet avec l’historique de leurs fiche de paie, leurs certificats de travail, et donnent l’impression d’être des professionnels de l’entretien d’embauche, ce qui amène aussi des suspicions : pourquoi le candidat n’a-t-il pas été recruté lors d’entretiens précédents ?

Le fameux bloc-notes… ou le cahier ?

A l’inverse, je suis toujours interloqué quand je vois un candidat sortir un bloc-notes vierge et neuf. Je suis peut-être son premier entretien ? Cela n’est pas forcément un problème, mais c’est surprenant. Alors, j’aime bien lui poser la question…

Ce qui interloque aussi, c’est le candidat qui sort un bloc-notes mais ne note rien.

Alors que le cahier, déjà bien rempli, est généralement plus classique et amène moins de questionnements.

Vous auriez une clé USB ?

Bien sûr, dans le monde du cloud, cette méthode est un peu désuète, mais elle fonctionne encore parfois : « j’aimerais bien vous communiquer ce document pour que vous me donniez votre avis… il est trop lourd pour que je vous l’envoie par mail… auriez-vous une clé USB ? »

Si la plupart des candidats vous disent qu’ils n’en ont pas et vous donnent l’adresse d’un compte dans le nuage, certains candidats font semblant de chercher dans leur sac, parfois même ils vident tout leur sac sur votre bureau…

Cette méthode permet surtout de mesurer l’état de stress des candidats.

Accessoirement, elle me permet de passer pour un dinosaure, levant ainsi toutes les défenses du candidat. Car oui, bien sûr, je profile toujours mes candidats sur les réseaux sociaux et par rapport aux CVthèques, mais, chut ! c’est un secret.

E.L. / CVfirst

Je consulte des sites d’offres d’emploi et je souhaite savoir s’il est préférable de postuler dès que l’offre est publiée ? Ou faut-il attendre quelques jours ?

Si l’offre émane d’une grande entreprise ou d’un cabinet, cela n’a aucune importance, la sélection se fera de toutes façons sur la globalité des candidatures.
Dans de rares cas, souvent dans des petites structures, vous aurez un avantage à répondre dans les premiers jours, mais pas non plus tout de suite. En effet, l’expérience montre que les toutes premières candidatures reçues émanent souvent de candidats qui répondent à toutes les offres, au hasard…
D’une manière générale, attendre 48 heures après la publication de l’offre est un bon compromis.

5 astuces pour réussir son rapport de stage

Les stages sont des composantes presque obligatoires dans tous types d’études. Et qui dit stage dit rapport de stage et parfois aussi soutenance.

Ainsi, écrire votre rapport de stage peut parfois être une chose difficile. Cet article vous propose cinq astuces pour réussir à coup sûr votre rapport de stage.

Être préparé

Avant de commencer votre rapport de stage renseignez-vous sur les consignes de votre établissement. En effet, les consignes peuvent changer d’un établissement à l’autre et en fonction de votre niveau d’étude. On n’attendra pas le même rapport d’un stage de première année d’école de commerce et d’un stage de fin d’étude.

Parmi les choses à vérifier, il y a l’obligation ou non de présenter une problématique. C’est ce point qui peut faire changer totalement la manière dont vous allez rédiger votre rapport.

Commencer tôt

Probablement ce qui pose le plus de problèmes aux stagiaires. Ils oublient souvent de prendre des notes, de tenir un journal de bord ou encore de garder des documents qui pourraient être utiles. Or, tenir un journal de bord par exemple vous permet de mieux détailler dans votre rapport ce que vous avez effectivement fait durant votre stage. Vous écrirez un rapport qui se base sur des éléments concrets et non pas uniquement sur les souvenirs que vous avez du stage. Ce conseil est encore plus valable quand le stage est long.

Le fait de demander des documents pendant votre stage comme par exemple l’organigramme vous évite de le faire après celui-ci et donc de prendre le risque d’avoir des temps de réponse longs.

Le rapport

Votre rapport doit alors être cohérent. Si vous avez une problématique assurez-vous d’y répondre tout au long de votre rapport de stage. Il faut aussi savoir qu’un rapport de stage n’est pas une simple description de ce que vous avez fait mais une analyse de vos différentes tâches et de l’apport de celles-ci dans votre cursus.

Votre rapport doit présenter un plan apparent et être structuré pour faciliter la lecture à votre correcteur. Il faut y ajouter des documents en annexes pour appuyer vos propos afin de ne pas seulement rendre un document uniquement constitué de texte ce qui n’est pas plaisant à lire.

Gardez en tête qu’un rapport de stage est à mi-chemin entre un document professionnel et un document académique, il doit donc respecter certains codes.

La relecture

A ce stade-là vous avez votre rapport de prêt. Mais ce n’est pas encore fini, il n’est pas encore parfait. Il faut passer à la relecture de celui-ci. Cette étape, souvent négligée, est celle qui permet de gagner le plus de point car elle joue beaucoup sur l’appréciation de votre correcteur.

Si votre rapport contient des fautes d’orthographes, de langue ou de style, il est clair que cela aura un impact négatif sur la notation de votre travail.

Vous pouvez donc relire votre document vous-même et remarquer des fautes de frappes et d’orthographe, mais vous ne serez surement pas capable de détecter les erreurs liées à votre style rédactionnel.

Vous pouvez aussi faire appel à des professionnels comme Scribbr pour la correction de votre rapport de stage. Ainsi vous bénéficiez d’un retour de professionnels sur votre travail et vous vous garantissez d’avoir une forme parfaite.

Respect des délais

Vous aurez surement une date limite de remise de votre rapport de stage. Beaucoup d’étudiants perdent des points car ils ne rendent pas à temps leur rapport. Les raisons sont souvent le fait qu’ils n’aient pas pu imprimer ou relier leur rapport à temps par exemple. Il est alors capital de vous assurer de faire tout cela au moins deux jours avant la remise de votre rapport de stage et par précaution de faire une copie de celui-ci.

 

Vous avez ainsi toutes les clés en main pour réussir votre rapport de stage, si vous suivez ces astuces vous serez capable d’obtenir une excellente note. Si vous écrivez votre mémoire, il est également recommandé de d’utiliser un service de correction de mémoire pour les mêmes raisons que celles citées précédement.

5 conseils clés pour exploiter efficacement une réponse négative

girl-1064658_1920Vous étiez extrêmement confiant en postulant pour ce poste : votre profil colle exactement au besoin. Et vous attendiez que le téléphone sonne… Grosse déception : c’est un mail qui vient d’arriver. Un mail qui indique que « malgré l’intérêt de votre candidature, nous sommes néanmoins au regret de vous informer que nous pouvons lui apporter une suite favorable »…

Bien sûr, une candidature non retenue est indéniablement une mauvaise nouvelle même pour un candidat parfaitement aguerri à l’exercice. Le poste tant convoité vous échappe alors que votre profil collait parfaitement au besoin de l’employeur. Un refus est toujours un coup dur, il remet en cause votre candidature, votre démarche, votre carrière et même la perception de vos qualités.

Alors, comment réagir ?

Certains subissent en silence, d’autres deviennent susceptibles, beaucoup continuent « comme si de rien n’était », mais de manière un peu moins vaillante toutefois, et enfin quelques-uns essaient de connaître les raisons du refus en contactant le recruteur qui les a éconduits.

Toutes ces méthodes sont vouées à l’échec et ne peuvent que vous démoraliser un peu plus.

Pourtant, il existe des moyens simples pour vous remettre dans la course.

Voici les 5 actions clés qui vont vous permettre de transformer ce refus en opportunité.

 

1. Étudier très attentivement la réponse reçue

De nombreuses réponses négatives fourmillent d’informations intéressantes. Par exemple, le nom du recruteur ou son adresse mail, l’adresse de la société ou du cabinet, la référence du poste convoité… La première étape est de noter précisément toutes ces informations. Cette information a de la valeur : vous avez maintenant un contact supplémentaire dans votre carnet d’adresses.

Ensuite, lisez attentivement ce mail détesté ? Si on vous indique par exemple que « votre CV est conservé au cas où une opportunité se présenterait », notez-le : autant prendre le recruteur au pied de la lettre !

 

2. Ignorer les motifs du refus – et ne pas chercher à les connaître

Quelques candidats, plus pugnaces que les autres, cherchent absolument à entrer en contact avec le recruteur pour connaître les causes du refus qui leur est opposé.

C’est une grosse erreur : ces derniers montrent leur motivation, leur pugnacité, leur détermination, mais ce faisant ils détruisent irrémédiablement le lien fragile qui s’est tissé avec l’entreprise et accroissent l’importance de ce refus et surtout mettent en exergue les causes de ce refus.

Certes, aujourd’hui, d’autres candidats sont peut-être meilleurs pour le poste. Ou alors, il a été pourvu en interne, il a évolué ou a été annulé. Ce n’est pas pour cela que vous n’êtes pas bon !

Alors, plutôt que vous laisser miner par ce refus, il faut agir de manière positive. Pour cela, un seul moyen : ne pas s’arrêter au premier obstacle. Il faut prendre ce refus pour ce qu’il est : un non-événement.

 

3. Remercier (sincèrement)

Tout d’abord, il s’agit bien de remercier le recruteur, et non pas de répondre au recruteur. Il ne s’agit pas non plus d’exprimer votre déception de manière dissimulée, ou de critiquer le choix du recruteur, cela aurait l’effet inverse : l’objectif est bien de laisser une bonne impression, d’ouvrir de nouvelles portes, de créer des opportunités.

Pour remercier le recruteur, nous n’allons pas répondre au message reçu, mais nous allons envoyer un nouveau mail, ou un nouveau courrier.

4 points clés pour rédiger ce courrier ou ce mail :

  • Remercier pour ce qui a été fait : « Je vous remercie d’avoir transmis mon CV à la direction commerciale » ou « d’avoir intégré mon CV dans vos bases ».
  • Rappeler votre motivation, non plus pour le poste, mais pour l’entreprise : « Je suis effectivement très intéressé par votre entreprise, car… »
  • Renvoyer votre CV : « Je vous joins mon CV, mes missions ayant légèrement évolué depuis notre dernier échange. »
  • Rappeler votre objectif : « N’hésitez pas à me recontacter si vous pensez qu’il est opportun à ce stade que nous nous rencontrions. »

 

Et l’objet du mail ou de la lettre ? Restez évasif, et ne rappelez surtout pas la référence de l’offre : autant laisser le recruteur travailler un peu.

 

4. Rester en contact avec le recruteur via les réseaux sociaux

« Je souhaiterais vous ajouter à mon réseau professionnel » est parfaitement anodin, mais très utile. Si vous avez noté les coordonnées du recruteur, c’est bien pour vous en servir. Utilisez donc les fonctions de demande de mise en relation de vos réseaux sociaux professionnels préférés.

Étudiez aussi attentivement le profil du recruteur : il est membre de groupes professionnels ? N’hésitez pas à adhérer à ces mêmes groupes et, si cela est opportun, à y participer.

 

5. Solliciter le recruteur pour obtenir son avis et provoquer une mise en relation

L’entreprise, ou le cabinet, publie une nouvelle offre ? C’est le moment d’activer votre réseau ! Vous pourrez légitimement, à ce moment, solliciter votre contact pour obtenir dans un premier temps son avis sur le poste à pourvoir, et dans un second temps, pour lui proposer de transmettre votre candidature au recruteur.

L’objectif est de créer une relation gagnant-gagnant : il est tout à fait valorisant pour un recruteur de transmettre un bon dossier comme il est pertinent pour vous que votre CV soit transmis par votre réseau.

 

Le truc de CVfirst : plus de 10 % des recrutements se soldent par une rupture de période d’essai à l’initiative de l’entreprise ou du salarié. Garder le contact avec le recruteur vous permet de rester en pôle position si le poste est à nouveau ouvert, sans avoir à solliciter de manière récurrente votre contact. Cette méthode est à privilégier, car elle ne donne pas l’impression que vous tenez rigueur au recruteur de ne pas avoir su choisir le bon profil dès la première sélection…

Le CV de Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, comporte 19 défauts majeurs. Saurez-vous les trouver ?

Dans un CV, trop de forme trahit généralement un manque de fond.

Lorsque nous avons trouvé ce joli CV attribué à Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, nous nous sommes immédiatement demandé si ce CV permettrait à un candidat lambda d’obtenir des entretiens. Nous n’avons pas tenu compte de la renommée du candidat, car il est bien entendu évident que Marissa Mayer, personnage public, peut facilement obtenir un rendez-vous avec n’importe quel dirigeant.

Alors, nous avons soumis ce CV à nos analyseurs, puis nous l’avons parcouru en quelques secondes comme le ferait un recruteur.

Et le résultat est édifiant.

Pas moins de 19 points rédhibitoires ont été identifiés, dont la plupart provoquent un rejet direct du CV lors de l’analyse.

 

CV de Marissa Mayer

CV de Marissa Mayer avec 19 défauts majeurs et éliminatoires

A vous de les découvrir !

Voici quelques indices :

  • Notre analyseur a détecté une phrase de Lady Gaga dans ce CV
  • L’objectif est flou, et par la mise en avant de compétences anciennes est en régression par rapport aux dernières fonctions.
  • Il vaut souvent mieux savoir reconnaître ses échecs – et en expliquer les raisons – plutôt que de nier l’évidence.
  • Il faut à tout prix éviter de s’attribuer les réussites des autres, surtout quand les dates de ces réussites ne correspondent pas…
  • La présentation des dates doit rester cohérente, en particulier quand un parcours professionnel présente certaines périodes sous-représentées !
  • Les ruptures de séquences de dates perturbent les analyseurs automatiques.
  • Un CV n’est pas l’endroit idéal pour faire du prosélytisme…
  • Les détails personnels et familiaux ont peu d’intérêt professionnel.
  • Des résultats bruts, extraits de tout contexte, ne veulent rien dire et sont souvent contre-productifs.

 

Vous trouverez d’autres indices sur LinkedIn.

Vous avez trouvé les 19 défauts ? A présent, ouvrez le CV en cliquant ici, puis promenez votre souris à l’intérieur : un cadre s’affiche ? Cliquez pour analyser l’erreur et découvrir nos conseils d’amélioration.

Morgan & Philippe, CVfirst

 

PS. N’hésitez pas à à indiquer en commentaire d’autres éventuels défauts que notre analyseur n’aurait pas détecté !