L’abécédaire du CV : P comme Permis de conduire

Dois-je indiquer que j’ai mon permis de conduire sur mon CV ?

Bien sûr, enfonçons tout d’abord une porte ouverte : si vous souhaitez être livreur, chauffeur poids-lourds ou capitaine de navire, le permis fait partie intégrante de votre formation, il faut l’indiquer en précisant son année d’obtention, sa validité, et le cas échéant le nombre de points sur le permis de conduire.


Dans tous les autres cas, on peut l’ajouter si et seulement si cela constitue un avantage. Par exemple, si vous recherchez du travail en zone rurale, l’indiquer n’est pas un handicap.

Par contre, en zone urbaine, l’automobile à titre professionnel commence à devenir un handicap, en particulier à cause des retards fréquents dus à la circulation, de son coût élevé entrainant des frais de déplacement plus important, voire du stress généré. Ainsi, à l’intérieur des villes, les candidats « scooter » voire « vélo » apparaissent dorénavant plus agiles et indiquer le permis B (voiture) n’est ni nécessaire ni souhaitable.

En résumé, en milieu urbain, le permis de conduire n’est généralement plus un avantage : l’indiquer sur son CV n’apporte rien.

L’astuce de CVfirst : en France, certains recruteurs ont programmé leur ATS (système de sélection de CV) pour détecter l’expression « 12 points » (comme 12 points sur le permis, soit le maximum). Donc, si vous êtes dans l’obligation de conduire un véhicule pour votre travail, pensez à indiquer le nombre de points que vous avez sur votre permis de conduire pour ressortir en tête des recherches dans les CVthèques.

J’ai un profil technique, on ne me propose que des postes techniques, alors que je souhaiterais évoluer vers une fonction plus axée technico commerciale. Comment faire ?

Nous avons tous plusieurs casquettes dans notre vie professionnelle

Quand on a un profil très marqué « technique », à la fois par ses études et par son expérience, il est délicat de sortir de ce carcan technique si on n’a pas le bon CV.

En particulier, si son CV ne valorise que des éléments techniques, le recruteur va obligatoirement vous cantonner aux aspects techniques.

C’est justement l’objet du travail de rédaction du CV : identifier dans votre passé professionnel les éléments qui vont conforter votre objectif professionnel, puis les développer.

Cela impose de sur-représenter les éléments non techniques, comme la capacité relationnelle, de négociation, de présentation, et surtout d’apporter des éléments permettant de prouver que le candidat est capable de vulgariser les éléments techniques pour les rendre compréhensibles.

Car ce qui est intéressant dans un CV c’est spécifiquement qu’on refait l’histoire et qu’il est possible d’ajuster les curseurs en mettant en avant les éléments qu’on veut exploiter dans ses emplois futurs.

Le truc de CVfirst : en rédigeant une phrase de son CV, il faut toujours vérifier que cette phrase conforte son objectif professionnel. Tout poste, toute mission doit être en phase avec l’objectif à la fois pour prouver ses compétences mais aussi pour disqualifier les concurrents qui n’ont pas cette compétence.

Pour rester discret dans votre recherche d’emploi, exploitez le modèle B2C2B !

B2C2B : la méthode du prescripteur

Le modèle B2C2B, autrement dit Business to Consumer to Business, est un modèle marketing qui consiste à utiliser un prescripteur dans son approche B2B, Business to Business.

Ce prescripteur peut être interne, les employés de l’entreprise cible, ou externe, les clients de l’entreprise cible.

L’ approche B2C2B consiste à gagner les coeurs et l’esprit des prescripteurs, employés et clients, de votre prospect.

Imaginons que vous soyez directeur marketing d’une entreprise spécialisée dans la fabrication de clés à molette et que vous soyez décidé à lancer une approche B2C2B pour promouvoir vos produits auprès de votre prospect., une grande entreprise de plomberie.

Dans une approche B2C2B interne, vous allez par exemple utiliser les réseaux sociaux pour cibler vos messages marketing auprès des plombiers salariés de de l’entreprise de plomberie que vous prospectez. Ces derniers vont devenir prescripteurs de vos clés à molette auprès de leurs managers et acheteurs.

Une approche B2C2B externe consistera par exemple à cibler les clients de votre prospect en suggérant qu’un plombier équipé de votre clé à molette est un plombier bien plus efficace !

Cette approche est employée tellement fréquemment qu’on ne s’en aperçoit même plus : votre plombier roule dans un utilitaire Mercedes, il utilise du matériel électroportatif Hilti et des outils Facom. Ce n’est pas par hasard…

Utiliser les réseaux sociaux sans inquiéter votre employeur

B2C2B : la démarche inversée… et l’approche marketing emploi

Ce modèle inversé fonctionne parfaitement quand un client recherche un fournisseur.

C’est en utilisant ce type de levier que le salarié va tirer son épingle du jeu.

Le prescripteur est dans cette approche prescripteur de sa propre entreprise, en s’appuyant sur un adage populaire : la valeur de l’entreprise est celle de ses propres salariés.

Autrement dit, le salarié qui valorise son poste sur les réseaux sociaux valorise son employeur : une entreprise qui a de nombreux salariés présents sur LinkedIn est rassurante pour ses clients ; de plus en plus d’entreprises favorisent cette approche et n’y voient plus une menace mais bien une valeur ajoutée.

Le truc de CVfirst : se présenter sur les réseaux sociaux, et sur LinkedIn en particulier, sans inquiéter son employeur implique de valoriser de manière extrêmement positive son poste actuel en démontrant son adéquation parfaite au poste. Le message à faire passer à son propre employeur est simple : je suis fier de travailler pour vous !

Mon CV est peu valorisant car « Je n’avais pas assez de responsabilités pour faire des choses très valorisantes »

Cette phrase est la réponse classique des candidats en réponse à une objection concernant l’intérêt de leur CV, avec quelques variantes : « je n’ai rien fait d’intéressant », « je n’ai rien fait qui puisse intéresser un recruteur », « on ne m’a donné aucune responsabilité »… la liste est infinie !

C’est effectivement une réaction courante chez tout candidat, surtout quand il se pense en situation d’échec, par exemple car il vient de se faire… licencier.

Pourtant, la réalité est toute autre et, en creusant un peu, ou parfois en creusant beaucoup, on parvient avec un regard extérieur à déceler la valeur du candidat, même si parfois il faut le forcer pour cela à sortir de sa zone de confort.

Alors, comment trouver les petits plus qui permettront de valoriser son CV et sa candidature ?

Pour cela, plantons le décor : ce que le recruteur recherche, ce sont plus les éléments qui vous différencient de vos concurrents que des responsabilités qu’on vous a données.

Pour arriver à répondre à cette recherche légitime, le plus simple est de se demander, pour chaque poste occupé, « Comment celui-ci peut-il contribuer à renforcer ma valeur au poste que je vise ? ».

Souvent, la situation s’éclaire en ce posant les bonnes questions ; par exemple, un candidat possédant quelques années d’expérience pourra se demander : « Comment est-ce que mon ancien job étudiant va-t-il pouvoir conforter ce que je suis et ce que je veux être à présent ? »

Si ce n’est pas le cas, le plus simple est évidemment de faire appel à un professionnel. La mission d’un consultant CVfirst est de partir de votre objectif professionnel puis de rechercher (et trouver !) dans votre parcours les éléments qui vont valoriser cet objectif professionnel : pour cela, il va extraire de chaque mission les points à mettre en avant pour conforter votre positionnement, donc votre objectif, aux yeux du recruteur.

Cette approche est fondamentalement différente de la simple rédaction d’un CV « fiche de poste », qui décrit simplement les tâches effectuées. Elle revient à présenter le CV d’un candidat en termes d’usage et de valeur, et pas simplement en produisant un « mode d’emploi ».


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5 conseils clé pour valoriser votre expatriation

Vous revenez de plusieurs années d’expatriation à l’étranger et cherchez à valoriser votre parcours dans le cadre d’une recherche d’emploi lors de votre retour ? Voici 5 conseils clé à mettre en œuvre absolument.

Optimiser votre CV pour intégrer votre expatriation dans votre parcours professionnel

En premier lieu, il faut s’assurer que votre CV intègre votre expatriation comme une expérience à part entière dans votre parcours, sans pour autant lui donner une place écrasante. L’objectif de votre expatriation doit apparaître clairement, mais le fait que vous êtes rentré définitivement également. Pour cela, la date de retour doit figurer, ainsi que votre adresse postale et un numéro de téléphone correspondant au pays dans lequel vous recherchez du travail : votre adresse d’expatriation est à bannir.

Ne pas laisser de trou dans votre CV

Si vous n’avez pas travaillé pendant votre expérience internationale, si vous avez suivi votre conjoint ou bien encore si vous avez exercé un métier différent, ne laissez surtout pas un trou dans votre CV. Détaillez toutes vos activités : bénévolat, organisation d’événements ou de voyages, apprentissage d’une langue, formations, immersion dans un autre secteur, jobs alimentaires. Le recruteur ne doit pas penser que vous n’avez rien fait sur ce laps de temps.

Parler de son expatriation sans trop en dire

Tout comme dans votre CV, il vous faudra montrer en entretien que votre expatriation a été un moment intégrant et valorisant de votre carrière, et non pas une pause. L’écueil fréquemment commis est de parler un peu trop de son expatriation en entretien : attendez que le recruteur vous questionne à ce sujet pour en dire plus, et recentrez votre réponse sur ce que cette expérience vous permet d’apporter à l’entreprise. Il ne faut être ni trop confiant sur son expatriation, ni en avoir honte, restez mesuré.

Valoriser les compétences acquises durant son expatriation

Vous pouvez mettre en avant les compétences acquises lors de votre expatriation, tout particulièrement si l’entreprise chez qui vous passez un entretien a une dimension internationale. Ouverture d’esprit, adaptabilité, créativité, organisation, optimisme, force de proposition, travail en équipe multiculturelle, apprentissage ou renforcement d’une langue, n’hésitez pas à préparer en amont les points forts acquis lors de votre expérience à l’étranger.

Expliquer les raisons du départ… et du retour

Enfin, le recruteur risque bien de se montrer curieux, sachez donc expliquer pourquoi vous êtes parti et pourquoi vous êtes revenu, en toute honnêteté. Rassurez le recruteur sur le fait que cette expérience fait désormais partie du passé, que vous ne comptez pas repartir, et également, en particulier après une expatriation longue, que vous avez pris la mesure de l’impact de ce retour et de la nécessité d’une certaine réadaptation.

Certains recruteurs sont encore méfiants des parcours à l’étranger, et toutes les expatriations ne se valent malheureusement pas à leurs yeux, en fonction du pays et du métier exercé. Préparez donc bien votre entretien en amont pour valoriser votre retour d’expatriation, et mettez toutes les chances de votre côté pour faire bonne impression.

Le truc de CVfirst : il est facile pour un recruteur de piéger un candidat de retour d’expatriation en lui suggérant de parler du pays dans lequel il a vécu. Très rapidement, l’entretien va déraper sous l’angle loisirs… pour éviter cet écueil, le candidat aura toujours intérêt à rester strictement professionnel en précisant bien qu’en expatriation, « je travaillais tout le temps et n’avais guère de loisirs », mais « j’envisage d’y retourner pour mes prochaines vacances » de manière à découvrir le pays.