CV & profil LinkedIn en anglais : comment traduire les titres et diplômes sans risquer le faux pas ?

Ingénieur, MBA, manager… les pièges de la traduction de CV et de profils LinkedIn sont nombreux.

Ingénieur, MBA, manager… les pièges de la traduction de CV et de profils LinkedIn sont nombreux.
Qui est manager ? Qui est directeur ? Qui est ingénieur ? Qui a un MBA ?

Car il est souvent tentant et flatteur, quand on traduit son CV, d’enjoliver légèrement la réalité. Et, au bénéfice de la traduction, les titres et les diplômes donnent le tournis !

Le pire exemple est certainement le General Manager qui devient Directeur Général, quand il est traduit de de l’anglais vers le français, car le candidat se prend alors les pieds dans le tapis en retraduisant vers l’anglais…

Dans l’autre sens, du français vers l’anglais, la formation dans une toute petite ESC se transforme généralement en MBA, ou le technicien devient ingénieur voire s’auto-propulse directement au niveau « Engineer IV » aux Etats Unis… pour ne prendre que ces exemples courants.

Pour les diplômes, il est encore possible d’enjoliver la réalité (même si le bon temps de l’intraduisible DEUG est presque révolu)

Voyons en détail comment procéder…

Bien sûr, depuis la réforme Licence-Master-Doctorat (2003-2006) et l’harmonisation européenne des grades universitaires, les diplômes de DESS, DEST et DEA ont été remplacés par le diplôme de Master. Seuls les titulaires d’un DESS peuvent se prévaloir de plein droit du grade de Master 2, et le bon temps de l’intraduisible DEUG est presque révolu.

Inversement, l’historique A-level anglo-saxon est tellement dévalorisé que les candidats francophones n’ont plus aucun intérêt à s’en prévaloir : il est devenu préférable de rester sur le Baccalaureate, que certains lecteurs un peu pressés interpréteront comme étant le English Baccalaureate ou EBacc…

Et il y a encore mieux : le MBA. Le Master of Business Administration, ce sésame absolu.

Ah bon ?

Rappelons déjà une évidence : le nom MBA n’est pas déposé et ainsi n’importe qui peut délivrer un diplôme intitulé MBA.

https://fr.wikipedia.org/wiki/MBA_en_France

Oui, n’importe quelle école, association, ou même formateur individuel peut parfaitement délivrer un MBA. Alors, certes, il ne sera pas accrédité AACSB, AMBA ou EQUIS, mais le titulaire se consolera facilement en se rappelant que les MBA de l’IAE Grenoble, de l’INSEEC, de l’ISEC, ou de l’ESC Rennes ne le sont pas non plus !

Et puis, un peu de mauvaise foi aidant, vous pourrez toujours soutenir qu’avoir indiqué MBA sur votre CV veut dire évidemment que vous êtes Married But Available, comme chacun le sait… et, qu’un peu plus loin, le MBA Stanford qui figure pourtant en gras voulait bien sûr dire que vous avez acheté votre MacBook Air à l’Apple Store de Stanford.

On rappellera donc qu’un diplôme ne se traduit jamais, car, en le traduisant, il perd tout son sens. Il est toujours préférable de conserver le nom exact de son diplôme et de son école.

Plus simplement, pour enjoliver son CV en anglais, le mieux est de conserver le nom du diplôme et le nom de l’école en Français. Ce que personne ne pourra vous reprocher…

Heureusement, il reste les titres des postes…

… qu’il est bien tentant d’enjoliver. Est-ce si sûr ?

Mais notre General Manager devenu Directeur Général sera bien ennuyé lorsqu’il devra retraduire son CV vers l’anglais… que faire ? Avouer qu’il n’était que General Manager ? Tenter le tout pour le tout et prétendre naïvement qu’il occupait des fonctions de Managing Director ? Eliminatoire dans les deux cas, mon cher Watson !

Directeur Général ou Director General sont parfaitement compréhensibles. D’ailleurs, en cas de doute, le recruteur pourra toujours consulter la page Wikipedia qui lui indiquera que « In France, the similar word président-directeur général (PDG) means the highest person in a company, who is at the same time chairman (président) of the board of directors and CEO (directeur général). »

https://en.wikipedia.org/wiki/Director_general

Donc, non, pour les titres non plus, cela ne fonctionne pas, et le candidat aura là aussi intérêt à rester aussi francophone que possible.

Là aussi, la bonne solution est de conserver le titre français, éventuellement expliqué, mais en évitant à tout prix de produire une équivalence toujours aléatoire.

Enfin, dans tous les cas, le candidat aura toujours intérêt à se souvenir qu’une traduction enjolivée propulsera souvent son CV dans la « pile des CV bidon » quand il tombera dans les mains d’un recruteur bilingue…

STOP au CV « design » cache-misère !

Quand il s’agit de rédiger son CV professionnel et sa lettre de motivation, la tentation est grande, pour de nombreux candidats, de penser d’abord graphisme et de songer aussitôt à créer un CV design en utilisant un modèle de CV.

Cette réaction est logique, car nous avons tous en tête des exemples de CV que nous avons trouvés très design et qui semblaient s’approcher du CV parfait, générant au premier coup d’oeil un « effet waouh » : « Oh, quel beau CV ! »

Or, le candidat qui veut réussir son CV et se demande comment rédiger son CV devrait toujours se mettre à la place du recruteur et se poser une question essentielle :

Un « modèle de CV design » permet-il de créer un CV efficace ?

Un beau CV fait-il un bon candidat ?

La réponse est évidemment non : aucun recruteur sérieux ne recevra jamais un candidat en entretien sur la base du graphisme de son CV. Au contraire, il s’interrogera toujours sur les motivations de ce CV design soupçonné de masquer un manque de fond dans le parcours du candidat… un cache-misère en quelque sorte.

Alors, comment rédiger un CV, ou plutôt comment rédiger son CV (et pas celui du voisin) ? Un bon CV, un CV efficace, celui qui permettra de ressortir en bonne place dans les CVthèques, c’est d’abord un CV que le candidat a pris la peine d’écrire, et c’est un CV qui lui ressemble : c’est un CV que le candidat a pris la peine de réaliser, de construire, d’architecturer, de structurer.

Réaliser un CV, ce n’est pas remplir les cases d’un modèle de CV : rien n’est pire, pour un recruteur, qu’un CV contraint par son format… un peu comme un candidat qui se présenterait en entretien dans un costume qui serait trop petit pour lui !

CV de Marissa Mayer

Exemple de CV parfait fondé sur un modèle de CV… Pourtant, ce CV comporte 19 défauts majeurs. Saurez-vous les trouver ? Cliquez sur l’image puis promenez votre souris sur le CV pour les découvrir.

Voir aussi : CV original : Est-on vraiment obligé de sortir de l’ordinaire ? Caroline Rochet – Marie Claire

L’abécédaire du CV : A comme Accroche

Accroche, nom féminin, partie d’un texte ou d’une publicité dont la fonction est d’attirer l’attention.

Accroche, nom féminin, partie d’un texte ou d’une publicité dont la fonction est d’attirer l’attention.

L’accroche d’un CV est essentielle car c’est elle qui va permettre au lecteur de comprendre d’où vient le candidat et où il souhaite aller.

Positionnée directement après le titre, l’accroche doit valoriser à la fois des soft skills, qualités personnelles autant qu’interpersonnelles, et des hard skills, compétences démontrables et techniques. Enfin, l’accroche permet de comprendre instantanément la direction que le candidat souhaite donner à sa carrière.

D’un point de vue opérationnel, l’accroche doit pouvoir être lue en une trentaine de secondes. En effet, il est couramment admis et régulièrement vérifié que si le CV est consulté par le recruteur, c’est-à-dire s’il a passé la première sélection automatisée ou semi-automatisée opérée sur des critères quantifiables (formation, expérience, etc.), le candidat peut espérer au mieux conserver l’attention du recruteur durant trente secondes. Au delà, il risque de le perdre et en-deçà, il perd une occasion de le convaincre.

Cette accroche permet aussi de focaliser l’attention du recruteur sur la trajectoire du candidat, le corps du CV constituant une démonstration de cette accroche.

A retenir :

  • L’accroche est indispensable pour focaliser l’attention du recruteur dans la direction où vous souhaitez l’amener
  • L’accroche doit permettre de retenir le recruteur sur votre parcours durant une trentaine de secondes
  • L’accroche doit permettre au recruteur de comprendre la direction que le candidat souhaite donner à sa carrière
  • L’accroche s’appuie sur le corps du CV : les éléments mis en avant dans l’accroche doivent être démontrés dans le corps du CV.

Travailler en Suisse : quelle équivalence avec la maturité pour un bachelier français ?

Les candidats souhaitant aller travailler en Suisse se voient souvent confrontés au problème du diplôme ; si pour les Master I et II il n’y a pas trop de problèmes, il en va totalement différemment du baccalauréat.

Tout d’abord, au risque d’enfoncer une porte ouverte, rappelons que le baccalauréat est, d’après le Petit Larousse, l’examen marquant la fin du second cycle de l’enseignement du second degré et permettant l’accès aux études supérieures.

La maturité, en Suisse, répond à la même définition.

Néanmoins, baccalauréat français et maturité suisse ne sont pas équivalents car le baccalauréat français ne permet pas d’accéder systématiquement aux universités suisses.

Tout d’abord, seuls les bacs généraux S, ES et L sont reconnus, sous conditions : le niveau exigé pour la reconnaissance de votre baccalauréat dépend du canton (voire de la ville) dans lequel vous souhaitez aller.

Si vous avez une mention assez-bien ou supérieure, soit une moyenne générale de 12/20, vous pouvez vous prévaloir de la maturité dans la plupart des cantons de suisse romande. Attention, petite subtilité : le Bac L mention assez-bien est reconnu à Genève, mais dans les autres cantons il doit systématiquement être accompagné de l’option mathématiques.

Si vous n’avez pas de mention mais un bac S ou un bac L option mathématiques, direction Fribourg ou Lausanne où votre bac sera reconnu.

Enfin, les autres bacs ne sont pas reconnus en Suisse.

Source : suissuniverersities.ch

Dirigeants et Managers expérimentés : Comment démontrer que vous êtes compatible génération Z (génération C) ?

Une question de management…

La question est loin d’être anodine : manager et surtout motiver la génération Z ne s’improvise pas.

Quelles sont les bases du problème ?

Tout d’abord, l’objectif de la génération Z (« Travailler mieux / Vivre plus ») impose à l’entreprise de nouvelles règles qu’on peut résumer en trois mots : projet, budget, autonomie.

L’objectif du dirigeant est de recruter des gens exceptionnels, de leur donner les moyens d’agir, et d’imposer la liberté d’expression pour que chacun soit acteur de l’évolution de l’entreprise.

En d’autres terme, on demande au management de :

  • mettre les salariés en confiance,
  • promouvoir le principe de subsidiarité,
  • accepter de faire confiance.

Ce modèle débouche potentiellement sur le modèle de l’entreprise libérée.

Il revient alors au cadre expérimenté de démontrer son adaptabilité au modèle.

Comment (pré)détecter une entreprise axée « génération Z » ?

La localisation et les locaux ainsi que le mobilier sont en général un bon indicateur. Sans aller jusqu’à la caricature type baby-foot, l’attention portée aux locaux constituent un excellent baromètre, tous comme le dress-code que s’imposent les salariés.

Plus directement, la communication RH est un excellent indice : par exemple, une entreprise qui communique sur des sites comme welcometothejungle.co sera à ranger dans cette catégorie.

Quel est votre eNPS ?

Heureusement, le manager dispose que quelques questions magiques pour montrer sa compatibilité avec ce type d’entreprise.

Face à un RH, demander le eNPS (Employee Net Promoter Score) est la première démonstration de l’intérêt du manager pour la génération Z. En effet, la capacité d’un employeur à être recommandé par ses salariés est un indicateur dont ces entreprises raffolent.

Si on vous annonce un chiffre négatif, pas d’affolement : c’est normal ! De nombreuses entreprises ont un eNPS négatif. Elles n’ont peut-être tout simplement pas le besoin de recruter des « jeunes candidats exceptionnels ».

Un chiffre est élevé (>20) est généralement le signe que l’entreprise apporte une grande valeur à ses jeunes salariés et qu’il vous appartient alors de prouver votre comptabilité.

Autre indice, l’utilisation de Supermood ou OfficeVibe, outils ayant pour ambition de « rendre les salariés heureux et motivés » est là aussi un bon indicateur. Plus généralement, vous pouvez demander quels outils l’entreprise à mis en place pour mesurer l’engagement des salariés.

Vous êtes compatible ? Alors, comment se faire repérer par ces entreprises ?

C’est là, malheureusement, qu’on atteint les limites du système. Les recrutements de ces « personnes exceptionnelles » et de leur managers dans ces « entreprises exceptionnelles » restent extrêmement classiques !

On pourrait s’attendre à des méthodes novatrices… mais non. Rien de tout cela.

Nous avons interrogé plusieurs dizaines d’entreprises… On trouve des petites annonces, des recherches dans les profils LinkedIn, des chasseurs de têtes, et c’est à peu près tout…

Alors bien sûr, comme d’habitude, on évitera à tout prix d’envoyer une candidature avec une photo ne respectant pas le dress-code de l’entreprise (dans le doute, il vaut toujours mieux éviter la photo trop BCBG !), on soignera son profil LinkedIn et on montrera sa maîtrise de la technologie mais, au-delà de ces règles de bon sens, l’approche pour se faire repérer reste exactement la même.

FP / CVfirst

 

5 conseils clés pour exploiter efficacement une réponse négative

girl-1064658_1920Vous étiez extrêmement confiant en postulant pour ce poste : votre profil colle exactement au besoin. Et vous attendiez que le téléphone sonne… Grosse déception : c’est un mail qui vient d’arriver. Un mail qui indique que « malgré l’intérêt de votre candidature, nous sommes néanmoins au regret de vous informer que nous pouvons lui apporter une suite favorable »…

Bien sûr, une candidature non retenue est indéniablement une mauvaise nouvelle même pour un candidat parfaitement aguerri à l’exercice. Le poste tant convoité vous échappe alors que votre profil collait parfaitement au besoin de l’employeur. Un refus est toujours un coup dur, il remet en cause votre candidature, votre démarche, votre carrière et même la perception de vos qualités.

Alors, comment réagir ?

Certains subissent en silence, d’autres deviennent susceptibles, beaucoup continuent « comme si de rien n’était », mais de manière un peu moins vaillante toutefois, et enfin quelques-uns essaient de connaître les raisons du refus en contactant le recruteur qui les a éconduits.

Toutes ces méthodes sont vouées à l’échec et ne peuvent que vous démoraliser un peu plus.

Pourtant, il existe des moyens simples pour vous remettre dans la course.

Voici les 5 actions clés qui vont vous permettre de transformer ce refus en opportunité.

 

1. Étudier très attentivement la réponse reçue

De nombreuses réponses négatives fourmillent d’informations intéressantes. Par exemple, le nom du recruteur ou son adresse mail, l’adresse de la société ou du cabinet, la référence du poste convoité… La première étape est de noter précisément toutes ces informations. Cette information a de la valeur : vous avez maintenant un contact supplémentaire dans votre carnet d’adresses.

Ensuite, lisez attentivement ce mail détesté ? Si on vous indique par exemple que « votre CV est conservé au cas où une opportunité se présenterait », notez-le : autant prendre le recruteur au pied de la lettre !

 

2. Ignorer les motifs du refus – et ne pas chercher à les connaître

Quelques candidats, plus pugnaces que les autres, cherchent absolument à entrer en contact avec le recruteur pour connaître les causes du refus qui leur est opposé.

C’est une grosse erreur : ces derniers montrent leur motivation, leur pugnacité, leur détermination, mais ce faisant ils détruisent irrémédiablement le lien fragile qui s’est tissé avec l’entreprise et accroissent l’importance de ce refus et surtout mettent en exergue les causes de ce refus.

Certes, aujourd’hui, d’autres candidats sont peut-être meilleurs pour le poste. Ou alors, il a été pourvu en interne, il a évolué ou a été annulé. Ce n’est pas pour cela que vous n’êtes pas bon !

Alors, plutôt que vous laisser miner par ce refus, il faut agir de manière positive. Pour cela, un seul moyen : ne pas s’arrêter au premier obstacle. Il faut prendre ce refus pour ce qu’il est : un non-événement.

 

3. Remercier (sincèrement)

Tout d’abord, il s’agit bien de remercier le recruteur, et non pas de répondre au recruteur. Il ne s’agit pas non plus d’exprimer votre déception de manière dissimulée, ou de critiquer le choix du recruteur, cela aurait l’effet inverse : l’objectif est bien de laisser une bonne impression, d’ouvrir de nouvelles portes, de créer des opportunités.

Pour remercier le recruteur, nous n’allons pas répondre au message reçu, mais nous allons envoyer un nouveau mail, ou un nouveau courrier.

4 points clés pour rédiger ce courrier ou ce mail :

  • Remercier pour ce qui a été fait : « Je vous remercie d’avoir transmis mon CV à la direction commerciale » ou « d’avoir intégré mon CV dans vos bases ».
  • Rappeler votre motivation, non plus pour le poste, mais pour l’entreprise : « Je suis effectivement très intéressé par votre entreprise, car… »
  • Renvoyer votre CV : « Je vous joins mon CV, mes missions ayant légèrement évolué depuis notre dernier échange. »
  • Rappeler votre objectif : « N’hésitez pas à me recontacter si vous pensez qu’il est opportun à ce stade que nous nous rencontrions. »

 

Et l’objet du mail ou de la lettre ? Restez évasif, et ne rappelez surtout pas la référence de l’offre : autant laisser le recruteur travailler un peu.

 

4. Rester en contact avec le recruteur via les réseaux sociaux

« Je souhaiterais vous ajouter à mon réseau professionnel » est parfaitement anodin, mais très utile. Si vous avez noté les coordonnées du recruteur, c’est bien pour vous en servir. Utilisez donc les fonctions de demande de mise en relation de vos réseaux sociaux professionnels préférés.

Étudiez aussi attentivement le profil du recruteur : il est membre de groupes professionnels ? N’hésitez pas à adhérer à ces mêmes groupes et, si cela est opportun, à y participer.

 

5. Solliciter le recruteur pour obtenir son avis et provoquer une mise en relation

L’entreprise, ou le cabinet, publie une nouvelle offre ? C’est le moment d’activer votre réseau ! Vous pourrez légitimement, à ce moment, solliciter votre contact pour obtenir dans un premier temps son avis sur le poste à pourvoir, et dans un second temps, pour lui proposer de transmettre votre candidature au recruteur.

L’objectif est de créer une relation gagnant-gagnant : il est tout à fait valorisant pour un recruteur de transmettre un bon dossier comme il est pertinent pour vous que votre CV soit transmis par votre réseau.

 

Le truc de CVfirst : plus de 10 % des recrutements se soldent par une rupture de période d’essai à l’initiative de l’entreprise ou du salarié. Garder le contact avec le recruteur vous permet de rester en pôle position si le poste est à nouveau ouvert, sans avoir à solliciter de manière récurrente votre contact. Cette méthode est à privilégier, car elle ne donne pas l’impression que vous tenez rigueur au recruteur de ne pas avoir su choisir le bon profil dès la première sélection…

Le CV de Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, comporte 19 défauts majeurs. Saurez-vous les trouver ?

Dans un CV, trop de forme trahit généralement un manque de fond.

Lorsque nous avons trouvé ce joli CV attribué à Marissa Mayer, CEO de Yahoo!, nous nous sommes immédiatement demandé si ce CV permettrait à un candidat lambda d’obtenir des entretiens. Nous n’avons pas tenu compte de la renommée du candidat, car il est bien entendu évident que Marissa Mayer, personnage public, peut facilement obtenir un rendez-vous avec n’importe quel dirigeant.

Alors, nous avons soumis ce CV à nos analyseurs, puis nous l’avons parcouru en quelques secondes comme le ferait un recruteur.

Et le résultat est édifiant.

Pas moins de 19 points rédhibitoires ont été identifiés, dont la plupart provoquent un rejet direct du CV lors de l’analyse.

 

CV de Marissa Mayer

CV de Marissa Mayer avec 19 défauts majeurs et éliminatoires

A vous de les découvrir !

Voici quelques indices :

  • Notre analyseur a détecté une phrase de Lady Gaga dans ce CV
  • L’objectif est flou, et par la mise en avant de compétences anciennes est en régression par rapport aux dernières fonctions.
  • Il vaut souvent mieux savoir reconnaître ses échecs – et en expliquer les raisons – plutôt que de nier l’évidence.
  • Il faut à tout prix éviter de s’attribuer les réussites des autres, surtout quand les dates de ces réussites ne correspondent pas…
  • La présentation des dates doit rester cohérente, en particulier quand un parcours professionnel présente certaines périodes sous-représentées !
  • Les ruptures de séquences de dates perturbent les analyseurs automatiques.
  • Un CV n’est pas l’endroit idéal pour faire du prosélytisme…
  • Les détails personnels et familiaux ont peu d’intérêt professionnel.
  • Des résultats bruts, extraits de tout contexte, ne veulent rien dire et sont souvent contre-productifs.

 

Vous trouverez d’autres indices sur LinkedIn.

Vous avez trouvé les 19 défauts ? A présent, ouvrez le CV en cliquant ici, puis promenez votre souris à l’intérieur : un cadre s’affiche ? Cliquez pour analyser l’erreur et découvrir nos conseils d’amélioration.

Morgan & Philippe, CVfirst

 

PS. N’hésitez pas à à indiquer en commentaire d’autres éventuels défauts que notre analyseur n’aurait pas détecté !

 

 

Si vous répondez « Oui » à une de ces 5 questions, votre CV ne sera probablement jamais ouvert

Votre CV arrivera-t-il sur le bureau du recruteur ?Un CV performant, c’est bien, mais votre courrier/main d’introduction doit lui aussi respecter des règles bien précises.

Voici les 5 erreurs éliminatoires les plus fréquentes :

 

  1. Le poste n’est pas précisé…
    Votre courrier, ou mail, ne précise pas le poste visé et ne comporte pas non plus d’objet clair et précis ?
  2. Le destinataire n’est pas nommé…
    Avez-vous adressé votre lettre au « Directeur des Ressources Humaines » ou à la société, sans nommer de personne précise ?
  3. Votre motivation est inexistante…
    Avez-vous utilisé une phrase stéréotypée pour introduire votre courrier, du style « Votre secteur d’activité m’intéresse… » ou « Votre offre a retenu toute mon attention… » ?
  4. Vos compétences sont générales et déconnectées du besoin…
    Votre lettre met-elle en avant des compétences générales qui ne sont spécifiques ni au poste, ni au secteur, ni à l’entreprise, ni le cas échéant à l’annonce ?
  5. Vos réussites ne permettent pas au recruteur de vous imaginer « en train de faire le job »…
    Votre lettre présente-elle vos réussites personnelles sans vérifier qu’elles sont réellement transposables dans le poste visé ?

 

Vous avez répondu « OUI » à une de ces questions ? Alors, il est très probable que votre CV ne soit pas ouvert, quelle que soit sa qualité.

J’ai un rendez-vous informel avec un recruteur. Comment le gérer ?

business-582912_1920J’ai appris qu’une relation professionnelle a démissionné. Je connais bien un dirigeant de la société et je peux obtenir un rendez-vous informel assez facilement. Comment aborder cet entretien ?

Si vous pouvez obtenir un rendez-vous avec un dirigeant, c’est parfait : par contre, n’arrivez surtout pas avec votre CV.

 

L’objectif, dans ce cas, est tout d’abord d’échanger (j’ai appris que X quitte la société, je me demandais si son poste allait être remplacé à l’identique ?) puis d’arriver avec des solutions (souhaitez-vous conserver le même périmètre de poste ou pensez-vous que ce départ soit l’opportunité d’installer une nouvelle organisation ?).Ensuite, si on vous le demande, vous pouvez envoyer votre CV, accompagné d’un mail présentant de manière précise « ce que vous avez compris du poste » et, surtout, comment vous pourriez le faire évoluer.

 

Si vous arriviez directement avec votre CV, sans connaître précisément le besoin, cela donnerait l’impression que vous cherchez à tout prix à coller à un poste existant sans chercher à comprendre tout d’abord quels sont les besoins et comment vous pouvez vous inscrire dans ce projet. Exactement comme un commercial qui ne prendrait pas le temps d’écouter le besoin de son client et qui voudrait à tout prix lui « fourguer sa camelote ».

Manager, dirigeant : Quel CV en temps de crise ?

CV et internalisation des taches en temps de criseQuoi qu’en disent certains politiciens, la crise est bien là, longue et durable.

Mais, pourtant, certains candidats savent parfaitement tirer leur épingle du jeu, même en temps de crise chronique. Et ce, tout simplement car leur CV met en avant les bonnes qualités, les bonnes réussites, les bonnes actions et les bons moyens.

Car rédiger un CV en temps de vaches maigres est différent de rédiger un CV en temps de vaches grasses.

Prenons un exemple.

Vous êtes manager et vous souhaitez lancer un nouveau projet, par exemple pour automatiser un processus.

En période d’abondance, vous allez créer un comité projet, et, comme votre équipe est surchargée, trouver un consultant pour l’animer, réaliser une étude des solutions existantes, puis mandater une société de service pour adapter la solution à votre besoin. Eventuellement, vous pourrez même faire certifier le projet par un auditeur puis faire héberger la solution développée, tandis qu’une société spécialisée va gérer la conduite du changement.

En temps de crise, à défaut de consultant (trop cher !), vous devrez certainement trouver une personne dans votre équipe qui disposera d’un peu de temps pour animer le comité projet restreint et faire un rapide tour des solutions open-sources (gratuites) existantes, et, pour faire des économies, vous adapterez votre organisation à la solution trouvée, quitte à simplifier vos besoins, et les quelques développements restants pourront même faire l’objet d’un sujet de stage… Pour l’hébergement, un serveur informatique existant fera bien l’affaire. Puis, vous trouverez quelqu’un pour former rapidement les utilisateurs, en guise de conduite du changement.

Bien sûr, le résultat ne sera pas tout à fait le même : dans le 1er cas, le projet sera surement (?) livré dans les temps, et opérationnel dès le 1er jour, tandis que dans le 2ème cas, vous aurez peut-être répondu seulement à 80 % du besoin, pris des risques, fait des concessions sur l’ergonomie, et les utilisateurs, obligés de s’autoformer, grinceront quelque peu des dents. Sans compter que vous vous serez peut-être mis personnellement à risque, en l’absence de consultant pour jouer les fusibles.

Et pour votre CV ? C’est pareil : en temps de crise, de nombreux recruteurs auront tendance à privilégier les managers ayant la capacité de faire (cas 2) plutôt que de faire faire (cas 1).

Pour valoriser son parcours en temps de crise, on évitera en particulier de mettre en avant dans son CV des projets valorisant des solutions luxueuses déployées par des armées de consultants issus de sociétés prestigieuses donnant une impression d’opulence.

Car le recruteur, lui, donnera plus facilement sa préférence aux candidats capables de faire avec peu : par exemple, un candidat qui sait mettre les mains dans le cambouis, qui est orienté solutions maison, qui a une approche centrée sur le retour sur investissement et qui valorise la réutilisation de solutions existantes sera celui qu’on s’arrache.

Ce sont ces solutions que votre CV gagnera à défendre. Et ce sont aussi ces solutions qu’il conviendra de valoriser en entretien. Et c’est aussi pour ces mêmes raisons que des Entrepreneurs, même s’ils ont échoué, ont parfaitement leur carte à jouer en temps de crise car ils sont réputés pour leur côté économe.

Exactement l’inverse d’un candidat qui afficherait fièrement dans son CV avoir dépensé $1.1Md pour créer un blog