Pour rester discret dans votre recherche d’emploi, exploitez le modèle B2C2B !

B2C2B : la méthode du prescripteur

Le modèle B2C2B, autrement dit Business to Consumer to Business, est un modèle marketing qui consiste à utiliser un prescripteur dans son approche B2B, Business to Business.

Ce prescripteur peut être interne, les employés de l’entreprise cible, ou externe, les clients de l’entreprise cible.

L’ approche B2C2B consiste à gagner les coeurs et l’esprit des prescripteurs, employés et clients, de votre prospect.

Imaginons que vous soyez directeur marketing d’une entreprise spécialisée dans la fabrication de clés à molette et que vous soyez décidé à lancer une approche B2C2B pour promouvoir vos produits auprès de votre prospect., une grande entreprise de plomberie.

Dans une approche B2C2B interne, vous allez par exemple utiliser les réseaux sociaux pour cibler vos messages marketing auprès des plombiers salariés de de l’entreprise de plomberie que vous prospectez. Ces derniers vont devenir prescripteurs de vos clés à molette auprès de leurs managers et acheteurs.

Une approche B2C2B externe consistera par exemple à cibler les clients de votre prospect en suggérant qu’un plombier équipé de votre clé à molette est un plombier bien plus efficace !

Cette approche est employée tellement fréquemment qu’on ne s’en aperçoit même plus : votre plombier roule dans un utilitaire Mercedes, il utilise du matériel électroportatif Hilti et des outils Facom. Ce n’est pas par hasard…

Utiliser les réseaux sociaux sans inquiéter votre employeur

B2C2B : la démarche inversée… et l’approche marketing emploi

Ce modèle inversé fonctionne parfaitement quand un client recherche un fournisseur.

C’est en utilisant ce type de levier que le salarié va tirer son épingle du jeu.

Le prescripteur est dans cette approche prescripteur de sa propre entreprise, en s’appuyant sur un adage populaire : la valeur de l’entreprise est celle de ses propres salariés.

Autrement dit, le salarié qui valorise son poste sur les réseaux sociaux valorise son employeur : une entreprise qui a de nombreux salariés présents sur LinkedIn est rassurante pour ses clients ; de plus en plus d’entreprises favorisent cette approche et n’y voient plus une menace mais bien une valeur ajoutée.

Le truc de CVfirst : se présenter sur les réseaux sociaux, et sur LinkedIn en particulier, sans inquiéter son employeur implique de valoriser de manière extrêmement positive son poste actuel en démontrant son adéquation parfaite au poste. Le message à faire passer à son propre employeur est simple : je suis fier de travailler pour vous !

Mon CV est peu valorisant car « Je n’avais pas assez de responsabilités pour faire des choses très valorisantes »

Cette phrase est la réponse classique des candidats en réponse à une objection concernant l’intérêt de leur CV, avec quelques variantes : « je n’ai rien fait d’intéressant », « je n’ai rien fait qui puisse intéresser un recruteur », « on ne m’a donné aucune responsabilité »… la liste est infinie !

C’est effectivement une réaction courante chez tout candidat, surtout quand il se pense en situation d’échec, par exemple car il vient de se faire… licencier.

Pourtant, la réalité est toute autre et, en creusant un peu, ou parfois en creusant beaucoup, on parvient avec un regard extérieur à déceler la valeur du candidat, même si parfois il faut le forcer pour cela à sortir de sa zone de confort.

Alors, comment trouver les petits plus qui permettront de valoriser son CV et sa candidature ?

Pour cela, plantons le décor : ce que le recruteur recherche, ce sont plus les éléments qui vous différencient de vos concurrents que des responsabilités qu’on vous a données.

Pour arriver à répondre à cette recherche légitime, le plus simple est de se demander, pour chaque poste occupé, « Comment celui-ci peut-il contribuer à renforcer ma valeur au poste que je vise ? ».

Souvent, la situation s’éclaire en ce posant les bonnes questions ; par exemple, un candidat possédant quelques années d’expérience pourra se demander : « Comment est-ce que mon ancien job étudiant va-t-il pouvoir conforter ce que je suis et ce que je veux être à présent ? »

Si ce n’est pas le cas, le plus simple est évidemment de faire appel à un professionnel. La mission d’un consultant CVfirst est de partir de votre objectif professionnel puis de rechercher (et trouver !) dans votre parcours les éléments qui vont valoriser cet objectif professionnel : pour cela, il va extraire de chaque mission les points à mettre en avant pour conforter votre positionnement, donc votre objectif, aux yeux du recruteur.

Cette approche est fondamentalement différente de la simple rédaction d’un CV « fiche de poste », qui décrit simplement les tâches effectuées. Elle revient à présenter le CV d’un candidat en termes d’usage et de valeur, et pas simplement en produisant un « mode d’emploi ».


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5 conseils clé pour valoriser votre expatriation

Vous revenez de plusieurs années d’expatriation à l’étranger et cherchez à valoriser votre parcours dans le cadre d’une recherche d’emploi lors de votre retour ? Voici 5 conseils clé à mettre en œuvre absolument.

Optimiser votre CV pour intégrer votre expatriation dans votre parcours professionnel

En premier lieu, il faut s’assurer que votre CV intègre votre expatriation comme une expérience à part entière dans votre parcours, sans pour autant lui donner une place écrasante. L’objectif de votre expatriation doit apparaître clairement, mais le fait que vous êtes rentré définitivement également. Pour cela, la date de retour doit figurer, ainsi que votre adresse postale et un numéro de téléphone correspondant au pays dans lequel vous recherchez du travail : votre adresse d’expatriation est à bannir.

Ne pas laisser de trou dans votre CV

Si vous n’avez pas travaillé pendant votre expérience internationale, si vous avez suivi votre conjoint ou bien encore si vous avez exercé un métier différent, ne laissez surtout pas un trou dans votre CV. Détaillez toutes vos activités : bénévolat, organisation d’événements ou de voyages, apprentissage d’une langue, formations, immersion dans un autre secteur, jobs alimentaires. Le recruteur ne doit pas penser que vous n’avez rien fait sur ce laps de temps.

Parler de son expatriation sans trop en dire

Tout comme dans votre CV, il vous faudra montrer en entretien que votre expatriation a été un moment intégrant et valorisant de votre carrière, et non pas une pause. L’écueil fréquemment commis est de parler un peu trop de son expatriation en entretien : attendez que le recruteur vous questionne à ce sujet pour en dire plus, et recentrez votre réponse sur ce que cette expérience vous permet d’apporter à l’entreprise. Il ne faut être ni trop confiant sur son expatriation, ni en avoir honte, restez mesuré.

Valoriser les compétences acquises durant son expatriation

Vous pouvez mettre en avant les compétences acquises lors de votre expatriation, tout particulièrement si l’entreprise chez qui vous passez un entretien a une dimension internationale. Ouverture d’esprit, adaptabilité, créativité, organisation, optimisme, force de proposition, travail en équipe multiculturelle, apprentissage ou renforcement d’une langue, n’hésitez pas à préparer en amont les points forts acquis lors de votre expérience à l’étranger.

Expliquer les raisons du départ… et du retour

Enfin, le recruteur risque bien de se montrer curieux, sachez donc expliquer pourquoi vous êtes parti et pourquoi vous êtes revenu, en toute honnêteté. Rassurez le recruteur sur le fait que cette expérience fait désormais partie du passé, que vous ne comptez pas repartir, et également, en particulier après une expatriation longue, que vous avez pris la mesure de l’impact de ce retour et de la nécessité d’une certaine réadaptation.

Certains recruteurs sont encore méfiants des parcours à l’étranger, et toutes les expatriations ne se valent malheureusement pas à leurs yeux, en fonction du pays et du métier exercé. Préparez donc bien votre entretien en amont pour valoriser votre retour d’expatriation, et mettez toutes les chances de votre côté pour faire bonne impression.

Le truc de CVfirst : il est facile pour un recruteur de piéger un candidat de retour d’expatriation en lui suggérant de parler du pays dans lequel il a vécu. Très rapidement, l’entretien va déraper sous l’angle loisirs… pour éviter cet écueil, le candidat aura toujours intérêt à rester strictement professionnel en précisant bien qu’en expatriation, « je travaillais tout le temps et n’avais guère de loisirs », mais « j’envisage d’y retourner pour mes prochaines vacances » de manière à découvrir le pays.

Obligation de loyauté du salarié en arrêt de travail

Dans un arrêt en date du 26 février 2020 (n°18-10.017), la Chambre sociale de la Cour de cassation est venue définir la notion de préjudice porté à l’employeur du fait de l’activité exercée par l’un de ses salariés qui se trouve en arrêt de travail.

Le principe est le suivant.

L’exercice d’une activité par le salarié en arrêt de travail ne constitue pas, en soi, un manquement à l’obligation de loyauté qui demeure évidemment pendant la suspension temporaire du contrat de travail qu’est l’arrêt maladie.

La jurisprudence a toutefois dégagé deux exceptions à ce principe : 

  • celle tirée de l’exercice d’une activité qui fait concurrence à celle de l’employeur, 
  • et celle tirée du préjudice causé à l’employeur par cette activité.

Dans le cas soumis à la Chambre sociale, l’activité du salarié ne faisait pas concurrence à celle de l’employeur qui devait donc rapporter la preuve d’un préjudice spécifique subi du fait de cette activité pour fonder la mesure de licenciement prise contre ce salarié.

Or, pour la chambre sociale ce préjudice ne peut pas résulter « du seul paiement par l’employeur, en conséquence de l’arrêt de travail, des indemnités complémentaires aux allocations journalières ».

En effet, ces indemnités sont la conséquence de l’arrêt de travail et non de l’exercice d’une autre activité pendant l’arrêt de travail.

L’employeur devra donc caractériser précisément le préjudice qu’il invoque pour justifier la mesure de licenciement.

Frédéric Benoist est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit social.

Conseil sur mon CV : comment les interpréter ? (1)

Les avis sur son CV sont plein d’enseignements, mais attention à bien les interpréter !

Conseil n°1 : Vous devriez utiliser un autre modèle de CV…

Conseil récurrent s’il en est, la forme arrive généralement en tête de liste et c’est tout à fait logique : nous vivons dans un monde de paraître où nous sommes tous supposés rentrer dans un cadre prédéfini et le CV n’échappe pas à cette règle.

Ce conseil est particulièrement pernicieux : depuis tout petit, on nous dit d’être sage, de nous conformer aux règles et de rester à notre place, de bien nous tenir et de veiller à notre présentation. Alors, bien sûr, notre CV doit montrer que nous savons être sage… mais il doit aussi et surtout montrer que nous savons sortir du cadre quand cela est nécessaire.

Comment interpréter ce conseil ?

Si vous avez utilisé un modèle de CV, cela veut dire que votre interlocuteur ne vous voit pas dans le moule que vous vous êtes vous-même imposé. En vous conseillant un autre moule, il vous conseille sans réellement s’en rendre compte de sortir du moule et d’éviter le carcan imposé par le modèle de CV.

Si vous n’avez pas utilisé de modèle de CV, cela signifie que vous avez un profil de manager voire de dirigeant et que vous êtes prêt à évoluer et à réellement sortir du moule. Il est temps de montrer cette facette de votre personnalité à votre entourage !

Comment suivre ce conseil si vous avez utilisé un modèle de CV ?

Si vous avez utilisé un modèle de CV, il est temps de changer votre fusil d’épaule ! Néanmoins, il ne faut surtout pas changer de modèle de CV pour utiliser un autre modèle de CV : cela serait tomber de Charybde en Scylla. Non, il faut absolument vous débarrasser de ce carcan du « CV-modèle » qui nuit à votre progression et qui pervertit l’image que vous donnez de vous même.

Pour cela, c’est très simple : il faut simplement repartir d’une feuille blanche et éviter tous les artifices graphiques préconçus qui nuisent à votre image.

Quelques puces, pas trop exotiques, sont bien suffisantes pour vous différencier sans biaiser votre image.

Car, on ne le répètera jamais assez, le format du CV sert uniquement à mettre en avant le contenu, il ne doit ni le masquer ni se substituer à un contenu trop pauvre.

Comment suivre ce conseil si vous n’avez pas utilisé de modèle de CV ?

Dans ce cas, il vous faut tout d’abord contrôler la présentation générale de votre document.

Partir sur un format libre ne veut surtout pas dire que le format ne doit pas être soigné : le gris typographique est-il équilibré, les indentations sont-elles correctes, les tailles de caractères sont-elles uniformisées ?

Une fois ces points vérifiés, il convient d’accorder le contenu au contenant, c’est à dire à justifier dans l’accroche et dans le corps du CV de cette liberté par la mise en avant de compétences en rapport avec votre positionnement managérial.

Ces compétences ou soft skills sont indispensables même si vous ne visez pas immédiatement un poste managérial, en particulier pour les directions des ressources humaines qui recherchent des savoir-êtres plus que des compétences brutes.

Accorder la forme au fond ne peut se faire que si la forme ne vient pas prendre le dessus sur le fond !