Si vous répondez « Oui » à une de ces 5 questions, votre CV ne sera probablement jamais ouvert

Votre CV arrivera-t-il sur le bureau du recruteur ?Un CV performant, c’est bien, mais votre courrier/main d’introduction doit lui aussi respecter des règles bien précises.

Voici les 5 erreurs éliminatoires les plus fréquentes :

 

  1. Le poste n’est pas précisé…
    Votre courrier, ou mail, ne précise pas le poste visé et ne comporte pas non plus d’objet clair et précis ?
  2. Le destinataire n’est pas nommé…
    Avez-vous adressé votre lettre au « Directeur des Ressources Humaines » ou à la société, sans nommer de personne précise ?
  3. Votre motivation est inexistante…
    Avez-vous utilisé une phrase stéréotypée pour introduire votre courrier, du style « Votre secteur d’activité m’intéresse… » ou « Votre offre a retenu toute mon attention… » ?
  4. Vos compétences sont générales et déconnectées du besoin…
    Votre lettre met-elle en avant des compétences générales qui ne sont spécifiques ni au poste, ni au secteur, ni à l’entreprise, ni le cas échéant à l’annonce ?
  5. Vos réussites ne permettent pas au recruteur de vous imaginer « en train de faire le job »…
    Votre lettre présente-elle vos réussites personnelles sans vérifier qu’elles sont réellement transposables dans le poste visé ?

 

Vous avez répondu « OUI » à une de ces questions ? Alors, il est très probable que votre CV ne soit pas ouvert, quelle que soit sa qualité.

Quel est le calendrier d’un recrutement ? Comment interpréter les réponses négatives ?

Le temps ne passe pas à la même vitesse pour un candidat et pour un recruteur !

Tout d’abord, rappelons une évidence : le temps ne s’écoule pas à la même vitesse pour un candidat et pour un recruteur.

Un mois, pour une entreprise, ce n’est rien. Pour un candidat, c’est très long !

Voici le calendrier standard d’un recrutement suivant la publication d’une offre d’emploi de cadre.

  • T0 : Publication d’une offre d’emploi
  • T0+1 jour : Arrivée des premières candidatures, le plus souvent peu ciblées (en général, une centaine de réponses).
  • T0+5 jours : 80 % des candidatures sont arrivées et stockées en attente de tri
  • T0+10 jours : fin de la période de réception des candidatures
  • T0+15 jours : première sélection, le plus souvent « automatisée » (recherche de mots-clés, par exemple) de manière à sélectionner une centaine de CV environ, ou parfois plus.
  • T0+20 jours : deuxième sélection, le plus souvent « visuelle » (analyse des CV sur écran) à l’issue de laquelle le recruteur conservera environ 10 CV. Organisation des entretiens.
  • T0+30 jours : pré-sélection des quelques candidats, organisation d’un deuxième round d’entretiens.
  • T0+40 jours : début des entretiens de négociation
  • T0+60 jours : décision finale et signature du contrat !
  • T0+90 jours : prise de poste
  • T0+210 jours : fin de période d’essai

Ce calendrier sera bien entendu allongé en période de congés, ou si un cabinet externe est mandaté.

Voici les dates clés :

  • Si vous recevez une réponse négative moins de 15 jours après avoir envoyé votre candidature, cela veut dire que votre CV n’a pas passé la première sélection. Cela peut être pour des raisons factuelles (âge, sexe, diplôme, etc.) ou car votre CV ne comporte pas les bons mots clés. Dans ce cas, relisez tranquillement l’annonce en essayant de trouver ce qui manque dans votre profil : est-ce un oubli dans votre CV ?
  • En général, si vous n’avez pas reçu de réponse immédiate (sous 15 jours) vous ne recevrez probablement pas de réponse négative avant 60 jours : cela veut dire que votre CV est mis en réserve et qu’il peut être utilisé si les premiers CV sélectionnés ne convenaient finalement pas. A ce stade, il n’y a pas lieu de vous inquiéter : d’autres candidats étaient simplement mieux positionnés que vous, cela peut arriver.

Quand relancer ?

  • L’idéal, pour relancer pré-entretien, est à T0+20 jours : la sélection des CV commence, et votre relance peut permettre à votre CV d’aller en sélection « visuelle » au bénéfice de votre motivation. Cette relance est surtout efficace si vous correspondez parfaitement au poste.
  • Vous pouvez aussi tenter une relance à T0+40 jours : à ce stade, il est possible qu’aucun candidat ne se soit dégagé à l’issue de deuxième round d’entretiens. Ou, et c’est très fréquent, le recrutement a évolué. Cette relance est à privilégier si vous êtes outsider, surqualifié (trop cher) ou sousqualifié (moins cher) car d’éventuels problèmes de positionnement peuvent surgir à ce moment.
  • Une ultime relance à T0+90 jours (prise de poste) voire à T0+210 jours (fin de période d’essai) est aussi possible : pour certains postes, les ruptures de période d’essai présentent jusqu’à 10 % des recrutements, et entre 3 % et 7 % des candidats ne se présentent pas le premier jour. A ce moment, un candidat opportuniste et disponible peut obtenir très rapidement le poste, si le recruteur n’a pas le temps de relancer un long cycle de recrutement…

J’ai un rendez-vous informel avec un recruteur. Comment le gérer ?

business-582912_1920J’ai appris qu’une relation professionnelle a démissionné. Je connais bien un dirigeant de la société et je peux obtenir un rendez-vous informel assez facilement. Comment aborder cet entretien ?

Si vous pouvez obtenir un rendez-vous avec un dirigeant, c’est parfait : par contre, n’arrivez surtout pas avec votre CV.

 

L’objectif, dans ce cas, est tout d’abord d’échanger (j’ai appris que X quitte la société, je me demandais si son poste allait être remplacé à l’identique ?) puis d’arriver avec des solutions (souhaitez-vous conserver le même périmètre de poste ou pensez-vous que ce départ soit l’opportunité d’installer une nouvelle organisation ?).Ensuite, si on vous le demande, vous pouvez envoyer votre CV, accompagné d’un mail présentant de manière précise « ce que vous avez compris du poste » et, surtout, comment vous pourriez le faire évoluer.

 

Si vous arriviez directement avec votre CV, sans connaître précisément le besoin, cela donnerait l’impression que vous cherchez à tout prix à coller à un poste existant sans chercher à comprendre tout d’abord quels sont les besoins et comment vous pouvez vous inscrire dans ce projet. Exactement comme un commercial qui ne prendrait pas le temps d’écouter le besoin de son client et qui voudrait à tout prix lui « fourguer sa camelote ».

Manager, dirigeant : Quel CV en temps de crise ?

CV et internalisation des taches en temps de criseQuoi qu’en disent certains politiciens, la crise est bien là, longue et durable.

Mais, pourtant, certains candidats savent parfaitement tirer leur épingle du jeu, même en temps de crise chronique. Et ce, tout simplement car leur CV met en avant les bonnes qualités, les bonnes réussites, les bonnes actions et les bons moyens.

Car rédiger un CV en temps de vaches maigres est différent de rédiger un CV en temps de vaches grasses.

Prenons un exemple.

Vous êtes manager et vous souhaitez lancer un nouveau projet, par exemple pour automatiser un processus.

En période d’abondance, vous allez créer un comité projet, et, comme votre équipe est surchargée, trouver un consultant pour l’animer, réaliser une étude des solutions existantes, puis mandater une société de service pour adapter la solution à votre besoin. Eventuellement, vous pourrez même faire certifier le projet par un auditeur puis faire héberger la solution développée, tandis qu’une société spécialisée va gérer la conduite du changement.

En temps de crise, à défaut de consultant (trop cher !), vous devrez certainement trouver une personne dans votre équipe qui disposera d’un peu de temps pour animer le comité projet restreint et faire un rapide tour des solutions open-sources (gratuites) existantes, et, pour faire des économies, vous adapterez votre organisation à la solution trouvée, quitte à simplifier vos besoins, et les quelques développements restants pourront même faire l’objet d’un sujet de stage… Pour l’hébergement, un serveur informatique existant fera bien l’affaire. Puis, vous trouverez quelqu’un pour former rapidement les utilisateurs, en guise de conduite du changement.

Bien sûr, le résultat ne sera pas tout à fait le même : dans le 1er cas, le projet sera surement (?) livré dans les temps, et opérationnel dès le 1er jour, tandis que dans le 2ème cas, vous aurez peut-être répondu seulement à 80 % du besoin, pris des risques, fait des concessions sur l’ergonomie, et les utilisateurs, obligés de s’autoformer, grinceront quelque peu des dents. Sans compter que vous vous serez peut-être mis personnellement à risque, en l’absence de consultant pour jouer les fusibles.

Et pour votre CV ? C’est pareil : en temps de crise, de nombreux recruteurs auront tendance à privilégier les managers ayant la capacité de faire (cas 2) plutôt que de faire faire (cas 1).

Pour valoriser son parcours en temps de crise, on évitera en particulier de mettre en avant dans son CV des projets valorisant des solutions luxueuses déployées par des armées de consultants issus de sociétés prestigieuses donnant une impression d’opulence.

Car le recruteur, lui, donnera plus facilement sa préférence aux candidats capables de faire avec peu : par exemple, un candidat qui sait mettre les mains dans le cambouis, qui est orienté solutions maison, qui a une approche centrée sur le retour sur investissement et qui valorise la réutilisation de solutions existantes sera celui qu’on s’arrache.

Ce sont ces solutions que votre CV gagnera à défendre. Et ce sont aussi ces solutions qu’il conviendra de valoriser en entretien. Et c’est aussi pour ces mêmes raisons que des Entrepreneurs, même s’ils ont échoué, ont parfaitement leur carte à jouer en temps de crise car ils sont réputés pour leur côté économe.

Exactement l’inverse d’un candidat qui afficherait fièrement dans son CV avoir dépensé $1.1Md pour créer un blog

On trouve dans les CV de nombreuses perles : presque chaque CV contient au moins un élément prêtant à sourire. Mais, souvent, c’est le candidat qui rît… jaune !

Attention aux erreurs dans les CV, elles ne pardonnent jamaisLes perles

Encore aujourd’hui, on trouve dans les CV de nombreuses perles, qui, si elles ne sont pas rédhibitoires, viennent entamer le capital confiance des candidats.

On distingue deux types d’anomalies dans un CV :

  • Les anomalies fortuites, celles qui font sourire et douter du sérieux du candidat.
  • Les anomalies voulues, celles qui permettent au recruteur de poser des « questions pièges ». Elles peuvent être redoutablement efficaces…

Voici quelques exemples anodins -réels- révélés par nos consultants

  • Une adresse email professionnelle, indiquée en entête du CV, alors que le candidat démarchait une entreprise concurrente de la sienne…
  • Un CV d’informaticien avec une adresse email chez un opérateur de jeux en réseau…
  • Une rubrique ‘Expériences professionnelles’… alors qu’une expérience professionnelle est unique !
  • Un ingénieur d’une grande école (groupe 1), jeune diplômé, qui indique sa formation sur la deuxième page, avant les loisirs…
  • Un candidat indiquant qu’il est membre du conseil syndical de sa copropriété.

Tous ces petites « bizarreries » amènent le recruteur à douter et à tenter de « lire entre les lignes »… l’entretien risque vite de se transformer en interrogatoire !

Les perles utiles…

Une (pseudo)perle ou deux, dans un CV, est parfois utile. Pourquoi ?

Tout recruteur qui se respecte met, au moins durant quelques instant, son candidat en situation difficile pour tester sa résistance au stress.

S’y préparer est nécessaire, l’anticiper est parfait. Savoir sur quel passage en particulier on va être mis en difficulté permet évidemment de s’y préparer.

Les perles online…

Les réseaux sociaux sont extraordinaires : en ligne, les candidats aussi adorent se piéger eux-mêmes !

Les deux cas les plus fréquents :

  • Très fréquemment, des objectifs différents de ceux énoncés par le candidat dans son CV ou dans sa lettre, donnant aussitôt l’impression que le CV a été « bidonné ».
  • Des éléments masqués dans le CV qui ressurgissent brutalement dans les réseaux sociaux, comme cette période d’essai écourtée qui a disparu du CV !

Chercher un emploi après l’échec de son entreprise

Dmanager de transitionans son article sur l’échec entrepreneurial, Sylvie Laidet de Cadremploi prodigue des conseils aux ex-chefs d’entreprise pour réussir leur come-back comme salarié.

En particulier, elle note fort justement que « l’entreprise aura plus de facilités à les positionner comme manager de transition, voire comme consultant. De manière ponctuelle, l’ex-entrepreneur devra donc parfois accepter davantage de flexibilité ».

Cette remarque est d’autant plus juste que le procès actuel qui est fait aux entrepreneurs porte souvent sur leur crainte de s’engager sur le long terme, ou, plus prosaïquement, de préférer les CDD aux CDI.

Ce qui me rappelle un échange récent avec un client, ex-entrepreneur :

  • Quel type de contrat souhaitez-vous ?
  • Un CDI.
  • Il serait plus facile de vous positionner comme indépendant ou consultant, au moins dans un premier temps. Seriez-vous prêt à accepter un autre type de contrat ?
  • Franchement, je pense que mon employeur doit s’engager dans la durée.
  • D’accord. Donc vous même, en tant qu’entrepreneur, vous avez toujours recruté en CDI ?
  • Euh, non, pas toujours, mais le plus souvent possible, dès que j’avais suffisamment de visibilité.
  • Et cela ne vous a pas posé de problème ?
  • Si bien sûr…
  • Pensez-vous que le fait d’avoir recruté en CDI alors que vous n’aviez pas assez de visibilité puisse être une cause de votre échec ?
  • Euh… Vous avez certainement raison…

Quelques instants plus tard, le client m’expliquait qu’après réflexion, il serait plus confortable pour lui et pour son futur employeur de le positionner comme consultant indépendant.

Retrouvez les interviews de nos coachs : Cadremploi : Chercher un emploi après l’échec de son entreprise

On m’a dit de ne pas mettre de résultats chiffrés dans mon CV. Qu’en pensez-vous ?

que mettre dans un CVLes avis arbitraires sont malheureusement légion dès qu’on parle de rédaction de CV.

Mais sur quoi ces avis sont-ils fondés ?

La plupart du temps, ils s’appuient sur des besoins exprimés par les recruteurs.

En général, ces avis conduisent le candidat à l’échec, car l’objectif du recruteur est différent de celui du candidat.

  • Le rôle de votre CV est de conserver le recruteur le plus longtemps possible, du titre vers l’accroche vers votre dernière expérience puis vers les précédentes et vers votre formation, en fournissant un maximum d’éléments permettant de vous choisir.
  • Le rôle du recruteur est de trouver le plus rapidement possible les candidats potentiels parmi des lots de plusieurs centaines de CV…

Alors, comment les recruteurs procèdent-ils ? La plupart du temps, la solution adoptée est d’effectuer un premier tri par mots clés, puis de passer le plus rapidement en revue les 20 % de CV restants issus de cette première sélection.

Les conseils de rédaction de CV émis par les recruteurs sont ainsi biaisés pour 2 raisons :

  • Tout d’abord, les recruteurs ne voient pas 80 % des CV qui leur sont adressés, et ne se rendent absolument pas compte de la difficulté à passer cette première sélection, donc de disposer des bons mots-clés dans son CV.
  • Ensuite, les recruteurs recherchent le mouton à 5 pattes, pour coller à un besoin précis. Et là, l’objectif du CV du candidat est surtout de montrer ses réussites, car, statistiquement, il ne collera jamais à 100 % au poste à pourvoir. D’ailleurs, le candidat choisi correspond rarement au candidat initialement recherché ou même décrit dans une annonce.

C’est pourquoi notre méthode ne s’appuie pas sur des éléments déclaratifs. Elle est complètement différente : nous envoyons des candidatures mystère et mesurons les tendances, les évolutions et les taux de retour.

Pour prendre une analogie « commerciale », qui essayerait, de nos jours, de lancer un « produit » sur un marché hyper-concurrentiel sans réaliser une étude de marché ?

Le recruteur vit-il dans une grotte sans électricité, sans écran, et sans Internet ?

le-recruteur-et-les-reseaux-sociaux-facebook-linkedinCertains candidats, même certains candidats-geeks, semblent considérer que les recruteurs vivent encore à l’âge de pierre, dans des grottes… sans électricité, sans écran, et sans Internet, évidemment.

Quelques (vraies) idées reçues :

– J’adapte mon CV pour coller exactement au poste auquel je postule

Il s’agit là d’une erreur particulièrement grossière que font beaucoup de candidats : les recruteurs, particulièrement technophiles, disposent d’un ordinateur et s’en servent pour visiter les CVthèques. Ils leur arrivent même de Googler les candidats ou de visiter leur profil LinkedIn… S’ils trouvent plusieurs CV différents pour un même candidat, ils vont à coup sûr les classer dans la pile des « CV bidon ».

– Mon CV doit faire une page (ou deux, ou trois)

Il s’agit là de la plus commune des idées reçues : tout recruteur travaille sur écran car, à part les ermites vivant dans les grottes, imprimer les 1500 CV reçus impose de remettre trois fois du papier dans l’imprimante et de changer deux fois le toner, ce qui est lassant, à la longue.

– Je ne mets pas mon âge, c’est discriminant

Effectivement, c’est discriminant… mais ne pas mettre une information sur un CV est toujours plus discriminant que d’en mettre une. Certains populistes en font d’ailleurs leur adage : « on ne vous le dit pas, c’est bien que c’est grave ! ». Et surtout, n’importe quel recruteur sait estimer un âge d’après les dates de formation présentes dans le CV.

– Je ne mets pas mon adresse, c’est discriminant

C’est surtout dommage, le critère géographique est l’un des premiers critère de sélection d’un candidat ! Et n’importe quel recruteur hésitera à convoquer un candidat ayant plusieurs heures de trajet pour se rendre à un entretien…

– Mes réussites sont évidentes, elles sont proportionnelles aux budgets gérés/à la taille de mes projets

Il s’agit là de l’idée reçu la plus commune. Et la plus fausse, aussi. Et pourtant, chacun se rendra bien compte qu’un chef de projet qui gère des projets de 2000 jours n’est pas deux fois meilleur qu’un chef de projet gérant des projets de 1000 jours, et qu’un commercial produisant un chiffre d’affaires de 2 M€ n’est pas deux fois meilleur qu’un commercial produisant un chiffre d’affaires de 1 M€. Il y a beaucoup d’autres critères à prendre en compte et à valoriser dans un CV.

Cette dernière idée reçue est probablement celle qui handicape le plus les candidats dans la conception de leur CV, et c’est bien pour cela qu’il est souvent préférable de faire appel à un oeil externe pour construire un CV performant !

Vous recherchez un poste de responsable commercial ? Comme c’est bizarre, LinkedIn indique que votre objectif est de devenir chef de projet…

Il est très rare qu’un recruteur appelle un candidat s’il trouve des incohérences dans son CV. Mais s’il le fait, cela pourrait bien ressembler à cela…CV bidon mode d'emploi

Recruteur :

  • Bonjour, je me permets de vous appeler car j’ai quelques questions à vous poser… auriez-vous quelques minutes à m’accorder ?

Candidat :

  • Bien sûr. Je serais enchanté de répondre à vos questions.

 

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Un CV en anglais, oui, si on ne confond pas langue et pays !

hongkong-expatriation-cvLorsqu’un candidat pense international, sa première réaction est souvent de rédiger ou traduire son CV en anglais.

Ce CV en anglais est supposé s’adapter à toutes les structures ou entreprises anglophones du monde !

Malheureusement, ce fameux CV en anglais n’est en général pas adapté aux us et coutumes du pays visé.

Prenons un exemple.

Un candidat souhaite travailler en Allemagne.

Son CV, qui fonctionne en France, a toutes les chances de ne pas fonctionner en Allemagne, même s’il fait traduire son CV en allemand ou en anglais.

La présentation des missions, des résultats, et tout simplement l’accroche, sont très différents.

Ce n’est pas un problème de traduction, c’est un problème de contenu.

C’est pourquoi il est important de choisir d’abord le marché visé, puis de penser langue.

Faut-il le rappeler ? Le CV universel n’existe pas.