Comment démarcher un cabinet travaillant par approche directe ?

Se faire remarquer par un chasseur de têtesDe nombreux candidats essayent de contacter un grand nombre de cabinets.

Il est très rare que cette démarche soit couronnée de succès.

La stratégie qui consiste à contacter des cabinets de chasseurs de têtes « au cas où ils auraient quelque chose à me proposer » est longue (il existe des milliers de cabinets…) et a peu de chances d’être couronnée de succès : tout au plus, vous obtiendrez des rendez-vous de complaisance ou, pire, des rendez-vous durant lesquels on essaiera de vous extorquer vos « références » pour pouvoir les démarcher…

De toutes façons, ces mêmes cabinets, lorsqu’ils auront une chasse a effectuer, se précipiteront plus naturellement vers les CVthèques ou vers les réseaux sociaux que vers leur propre base de données : beaucoup n’exploitent même plus de vraie base de CV en propre.

Il vaut beaucoup mieux construire une relation dans la durée directement avec les consultants.

Par exemple, en procédant de la manière suivante :

  • Créer ou mettre à jour votre profil online sur les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadeo, Xing)
  • Rechercher le cabinet sur ces mêmes réseaux
  • Identifier les consultants de ce cabinet
  • Demander une mise en relation directe par ces réseaux sociaux et/ou vous inscrire aux mêmes groupes de discussion et intervenir sur ces mêmes sujets

En procédant ainsi, vous serez à coup sûr informé des chasses de ce cabinet et vous pourrez à ce moment entrer en contact direct avec les consultants.

Vous pouvez bien sûr aussi vous enquérir directement auprès des consultants de l’avancement des recrutements en cours, ce qui est en général une excellente entrée en matière.

D’une manière générale, l’approche directe (et votre énergie) devrait être réservée aux entreprises plus qu’aux cabinets de recrutement.

Dois-je avouer à mon (futur) supérieur hiérarchique que je voudrais prendre sa place ?

Devenir calife à la place du calife ? C’est la vraie motivation de beaucoup de salariés.

Et de candidats.

Pas vous ?

Mais alors, que répondre, en entretien, à la question :

Quel poste visez-vous à court terme, moyen terme et long terme ?

Si, à court terme, les candidats savent répondre, et pour cause, puisqu’ils sont généralement préparés à défendre leurs objectifs de carrière immédiats et leurs motivations professionnelles, la plupart hésitent à valoriser des objectifs à moyen ou long terme.

Souvent, les objectifs à moyen terme sont très flous ou, pire, carrément en rupture avec le poste.

Et quasiment aucun n’ose avouer qu’il souhaiterait un jour occuper le fauteuil de leur interlocuteur.

Pourtant, bien amenée, cette affirmation est tout à fait défendable.

Qui trouverait par exemple déplacé un candidat qui affirmerait…

A moyen/long terme, j’espère avoir l’opportunité d’occuper une fonction comme la vôtre.  Il me reste évidemment des compétences à acquérir pour y prétendre, en particulier…

…tout en restant humble et disert sur les compétences qu’il lui reste à acquérir ?

Bien au contraire, votre futur directeur hiérarchique peut y voir l’opportunité de prendre le congé sabbatique dont il rêve, de former son successeur et envisager une mobilité, ou encore de mettre en concurrence un prétendant trop entreprenant. Peu se formaliseront, et, pour ceux-là, vous pourrez allonger à l’envi la liste les compétences que vous pensez devoir acquérir.

A l’inverse, le candidat qui annoncerait…

Le poste correspond exactement à ce que je souhaite faire. Cela correspondrait à l’aboutissement de ma carrière.

… mettra en alerte un RH qui y verra un candidat difficilement recasable  en cas de retournement économique, ou de changement stratégique.

En conclusion, comme souvent, le candidat aura intérêt à baser son discours sur sa vérité plutôt que de tenter imaginer ce que souhaite le recruteur.

Car au final, tout le monde vit toujours avec la suspicion de tuer le père… à tord ou à raison, mais généralement à raison.

Présenter vos Voeux à un recruteur ?

L’époque est Voeux est aussi l’occasion de renouer des contacts et d’entretenir son réseau.

Dans quel cas faut-il présenter ses voeux aux recruteurs avec lesquels vous avez été – ou vous êtes – en contact ?

Tout d’abord, pour un manager, rien n’est plus désagréable que de recevoir une montagne de SMS de bonne année standardisés… Quand ce n’est pas contre-productif, l’intérêt est très limité.

Il en va de même pour les emails, surtout ceux qu’on reçoit en « copie masquée », sans même un soupçon de personnalisation.

Il reste le téléphone… Même si vous n’avez pas la ligne directe du recruteur, c’est le moyen à privilégier. Début janvier est une excellente période pour passer facilement les barrages des secrétaires acariâtres. « Je souhaite parler à Mr/Mme X », « C’est à quel sujet ? », « Je l’appelle pour lui présenter mes Voeux pour la nouvelle année » vous permettra de passer tous les obstacles (et sinon, vous serez fixé…).

Une fois ce premier petit obstacle franchi, vous pouvez passer aux Voeux à proprement parler. On s’attachera à présenter ses voeux de manière sincère et intéressée.

Pourquoi de « manière intéressée » ? Tout simplement pour être crédible et cohérent. Une personne performante n’appelle pas pour rien.

« Je vous présente tous mes Voeux pour la nouvelle année et j’espère surtout que vous aurez la possibilité de recruter rapidement votre nouveau bras droit ! » fera sourire et vous fera apparaitre comme quelqu’un de direct et d’efficace.

Et l’objectif sera atteint : on se souviendra de vous, le cas échéant.

PS. Meilleurs Voeux de réussite et succès avec votre nouveau CV pour la nouvelle année de la part de l’équipe CVfirst !