Mobilité géographique : 3, 2, 1… partez-vous ?

Mobilité géographique« Etes-vous mobile ? » La question est tellement classique que vous êtes nombreux à penser que la mobilité géographique est une nécessité et même un critère dans la sélection des profils.

Si votre mobilité en France ou à l’expatriation vous paraît nécessaire au regard du contexte économique ou tout simplement naturelle parce qu’elle s’inscrit dans un projet familial ou dans un projet culturel ou encore dans un désir de « mise au vert », certains recruteurs peuvent s’interroger sur la pérennité de votre projet et sur votre capacité d’adaptation à un changement d’environnement. Autrement dit, le recruteur vous demande si vous êtes prêt(e) au changement et si vous avez préparé votre départ.

La mise au vert de votre famille ou bien le projet de suivre son conjoint/sa conjointe est facilement assimilable dans les critères de sélection. Il en est autrement dans le cas d’un célibataire urbain par exemple qui propose sa candidature à un poste en région ou sur un site éloigné. « Qu’est-ce qui motive son installation dans une ville rurale ou son désir d’expatriation ? » La question est encore plus prégnante quand le niveau du salaire ne peut être la cause première d’une mobilité…

Afin que votre mobilité s’inscrive dans votre projet professionnel et ne paraisse pas être un projet par défaut, il est préférable de donner des motivations profondes, quel que soit le projet : prendre la direction d’un site industriel dans un pays en tension avec, à la clé, une stimulante prime de risque, ou prendre un poste basé en région rurale et qui vous a obligé à revoir votre salaire à la baisse.

Milicent

Pour poursuivre la lecture, cet article dans L’Express.

Stagnation professionnelle : comment briser le plafond de verre ?

…encore faut-il cerner la nature du plafond de verre et les raisons qui empêchent l’évolution.

D’abord, on peut revenir sur le principe de Laurence Peter (1970) qui déduit que la promotion est régie par toutes autres raisons que le bon sens mais bien par des principes de base qui organisent naturellement le fonctionnement d’un système hiérarchique, lequel promeut, rétrograde ou bien fait stagner.

A ces principes de base s’ajoutent de puissants corollaires qui méritent d’être analysés. Citons-en trois pour expliquer les raisons du plafond de verre. 1° L’hiérarque peut, par stratégie, garder une personne, même incompétente, à son poste dans l’intérêt de l’organisation. 2° Seul un hiérarque est en mesure de décider d’une promotion ; autrement dit la personne – aussi convaincue de son bon droit à la promotion – n’a pas d’autre choix que de montrer que sa promotion apportera un profit à l’organisation, alors même que les enquêtes montrent une perte de productivité à la suite d’une promotion (Etude de l’université d’Aberdeen, 2006). 3° L’évolution repose a minima sur la complémentarité des compétences entre le poste supérieur et le poste placé juste en dessous.

En bref, l’effet « plafond de verre » ne peut être expliqué uniquement par la nature du profil et le niveau de compétence atteint (identifiés par le dernier diplôme, l’ancienneté, l’âge, etc.), ni par des raisons économiques (ratio salaire/productivité par exemple). La promotion est dépendante de facteurs humains et organisationnels aléatoires ou cachés ; sans compter qu’elle est une prise de risque pour l’entreprise.

Pour en savoir plus sur les modèles de promotion sélective ou aléatoire, voir l’étude de Jean-Paul Delahaye, professeur à l’université de Lille : http://www2.dfa.unict.it/home/rapisarda/images/stories/pls_peter_principle_911.pdf

Comment présenter un cumul mission freelance et emploi salarié ?

De nombreux indépendants recherchent des missions en passant par l’angle recherche d’emploi (ils passent par une candidature et annoncent ensuite qu’ils préfèrent être embauchés comme prestataire).
Autres cas, des salariés qui ont une activité annexe en parallèle de leur emploi, durant leurs soirées, week-ends, vacances ou RTT. Même et surtout des cadres supérieurs.
On trouve aussi des freelances en mission depuis des années chez un même client, ou des salariés en CDD pour quelques jours.
Sans parler des intermittents du spectacle pour lesquels c’est la règle !
En tous cas, avoir plusieurs emplois, et l’assumer, n’est pas (plus) un élément dévalorisant.
Il y a quelques années on présentait bien des loisirs dans les CV…