Avez-vous quelque chose à ajouter ?

– Avez-vous quelque chose à ajouter ?

– Euh… non.

– Bien, merci, au revoir, nous vous écrirons.

Bien évidemment, la sanction n’est pas toujours aussi rapide et pas toujours aussi visible.

Cette question est pourtant une main tendue à l’expression des motivations du candidat et, on ne le dira jamais assez, une main tendue ne se refuse pas !

Il conviendra donc toujours de répondre en exprimant ses motivations personnelles et professionnelles.

Rappelons aussi qu’il n’y a pas de mauvaise motivation tant qu’on respecte deux règles d’or : ne pas parler de rémunération à ce stade et ne jamais critiquer son ancien employeur.

CV et TOEIC ne font pas toujours bon ménage !

CV et TOEIC ne font pas toujours bon ménage. Parfois, indiquer le TOEIC peut donner l'impression que le niveau d'anglais du candidat est trop théorique.

L’indication du TOEIC dans un CV est un grand classique. Néanmoins, il ne devrait pas constituer une justification du niveau d’anglais professionnel : seule la description de la pratique réelle valorise réellement le candidat.

D’ailleurs, le TOEIC est délivré par la plupart des écoles, ce qui en diminue mécaniquement sa valeur, la grande majorité des jeunes diplômés pouvant s’en prévaloir.

Dans 2 cas précis, indiquer le score au TOEIC est néanmoins recommandé :

– Le candidat n’a eu aucune expérience internationale au cours des derniers mois et son score au TOEIC est supérieur à 800 points.

– Le candidat parle et écrit anglais quotidiennement et son score au TOEIC est supérieur ou égal à 950 points.

Dans tous les autres cas, et en particulier si le candidat justifie d’une pratique quotidienne mais d’un score inférieur à 950 points, il est recommandé de ne pas l’indiquer.

Attention : la durée de validité du TOEIC étant de 2 ans, il est recommandé d’indiquer l’année du TOEIC si celui-ci est indiqué, pour éviter une déconvenue postérieure dans le cadre de certains recrutements exigeant un TOEIC « en cours de validité ».

CV : Effet de seuil et niveau d’incompétence. Danger !

L’effet de seuil dans un CV est très fréquent. Rappelons tout d’abord Le Principe de Peter, également appelé « syndrome de la promotion Focus », qui est une loi empirique relative aux organisations hiérarchiques.

Selon ce principe, « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence »

Certains CV suggèrent que les candidats ont atteint leurs niveaux d’incompétence.

Voici les deux cas les plus fréquents :

– Le candidat a occupé deux postes identiques, sans évolution, et le CV semble indiquer qu’il a effectué les mêmes tâches.

– L’objectif professionnel du candidat est en retrait par rapport à ses fonctions actuelles, sans que cela corresponde à un souhait exprimé et assumé de spécialisation.

Bien entendu, on s’attachera à gommer ou au moins minimiser cet effet de seuil, principalement en évitant de dupliquer des missions similaires, et en justifiant toute régression.

Mettre un lien vers son blog sur son CV… ou pas ?

Il est tentant de mettre sur son CV des liens externes pour donner des informations additionnelles. Quelle joie de montrer son travail au recruteur !

Néanmoins, cela provoque souvent l’effet inverse de celui attendu.

Cela disperse le lecteur qui risque de se perdre dans vos liens… alors que votre CV doit avoir un seul objectif : être contacté(e).